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Vague de froid tardive : quelques antécédents notables

Une vague de froid s'apprête à toucher la France pour ces tous derniers jours de Février (>>) . Malgré la proche fin de l'hiver, les vagues de froid tardives ne sont pas rares, et parfois bien plus exceptionnelles que celle à venir. Petit retour sur quelques antécédents notables.

 

Mars 2013 :

Entre le 11 et le 13 mars 2012, une véritable tempête de neige s’abat sur la moitié Nord, en impactant de façon plus remarquable la Normandie. La Basse-Normandie est ensevelie sous une couche dépassant par endroit les 50cm. Le vent de secteur Nord-Est, qui apporte un air glacial souffle de manière sensible, et provoque alors la formation de congères incroyables, dépassant parfois les 2 mètres sur le Cotentin.

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Parking de l'aéroport de Cherbourg à Gonneville (50) sous des congères de plus de 2 mètres – Infoclimat

Le mercredi 13 au matin, les températures deviennent exceptionnellement glaciales pour la saison sur ces sols enneigés. Des records tombent, avec un thermomètre qui descend parfois sous les -10°C au Nord de la Seine durant 2 à 3 jours (Lille, Cambrai, Saint-Quentin), et approche même les -15°C sur certaines localités. Le vendredi 15, les températures chutent de nouveau dans le Nord-Est, atteignant encore les -10°C à -12°C en Lorraine.

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Température minimales du 13 mars 2013 - Infoclimat

 

Fin Février/ Début Mars 2005 :

La dernière véritable vague de froid tardive remonte à 2005. Du 20 février au 4 mars, une masse d'air polaire pose de nombreux problèmes de circulation en Ile-de-France, Bourgogne, région Rhône-Alpes et Auvergne où la couche de neige devient importante. Il neige jusque sur la Côte d'Azur.

Le 28 février, les températures minimales atteignent -15° à Loxeville, -11° à Reims, Rodez et Mulhouse, -10° à Troyes,Strasbourg, Metz, Nancy ou encore Colmar. Mais la matinée du 1er mars est historique : de nombreux records tombent, certains pulvérisés (Poitiers explose sont record de froid de plus de 5°C, datant alors de 1971). A Châteauroux où les relevés datent de 1893, le record est également tombé avec -10.7°C au lieu de -10.0°C en 1965.

En dehors des grandes stations, il a fait jusqu’à -29.5°C à Saugues (Haute-Loire), -28.7°C à Saint-Alban-sur-Limagnole (Lozère), -25.3°C à Félines (Haute-Loire) ou encore -24°9 à Morteau (Doubs). Il s’agit souvent des valeurs les plus basses observées sur nos régions depuis l’hiver 1996-97. Le mercredi 2 mars, le froid commence à régresser mais très lentement, avec tout de même -18°C au Puy-en-Velay, -13°C à Luxeuil, -12°C à Langres, -10°C à Mont-de-Marsan et Orange.
 

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St-Quentin-en-Yvelines (Yvelines) sous la neige au début du mois de mars 2005

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Températures en matinée du 1er mars 2005 - Infoclimat

 

Février 1986 :

Le mois de février 1986 est très rigoureux (à Paris, il s’agit du deuxième mois de février le plus froid après 1956). Il neige presque tous les jours jusqu'à la fin février en Bretagne, sur les Pays de la Loire, le Centre, la Bourgogne et la région Rhône-Alpes, et les températures se montrent particulièrement glaciales.

On relève des températures chutant sous les -20°C dans le Nord-Est : -24.8°C à Colmar le 27 février (-23°C le 25, -20°C le 22), -24°C à Luxeuil le 26 février (-22°C le 25), -21°C à Mulhouse le 26, -19.7°C à Strasbourg de 27, -17.6°C à Troyes le 25, En parallèle le 28 février, de très fortes chutes de neige concernent toute la moitié nord et il tombe près de 20cm en Région parisienne.

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Températures minimales le 25 février 1986 - Météo-France

 

Début Mars 1971 :

Le mois de mars 1971 est l’un des plus froids jamais observés. Le 6 mars, il neige abondamment sur un grand quart nord-ouest mais également sur la Côte d’Azur et sur la Corse : on mesure 25cm à Cannes où la température descend à -10°, et les récoltes sont parfois détruites à 100%. Les champs d’artichauts, de fenouils et de fèves sont brûlés par le froid à Bormes-les-Mimosas.

Au petit matin de ce 6 mars, on relevait seulement -15°C à Ambérieu (Ain) et Aurillac, -14°C à Besançon, -13°C à Nancy, Millau ou encore Metz. Au meilleur de la journée, la température ne dépasse pas -7°C au Puy-en-Velay, -6°C à Besançon, -5°C à Strasbourg et -3°C à Paris.

Le lendemain, le 7 mars au matin, il fait jusqu'à -10°C à Paris, -11°C à Orléans et Gourdon (Lot), -12°C à Grenoble, -18°C à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) et -29°C à Morbier (Jura). Le matin du 8 mars, la température chute jusqu'à -14°C à Saint-Etienne.

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Températures maximales du 6 mars 1971 et minimales du 7 mars 1971 - Météo-France

 

Début Mars 1965 :

Du 2 au 5 mars 1965, l’hiver n’a pas envie de partir, et de fortes chutes de neige se produisent notamment dans l’eEst où l’on mesure entre 5 à 30 cm. La température chute de façon remarquable : entre les matinées du 3 et du 4 mars, le thermomètre s'abaisse jusqu'à -17°C à Strasbourg, -16°C à Nancy, -12°C à Metz et Langres, -11°C à Dijon et Vichy, -10°C à Besançon et Châteauroux.

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Le froid fait la une de la presse début mars 1965

 

Février/Mars 1963 :

L’hiver 1962-1963 est le plus long du 20eme siècle (à Paris, c’est le plus froid depuis l’hiver 1879-1880). Les gelées ont été généralisées jusqu’au 5 mars 1963, et le sol gèle jusqu’à environ 60cm de profondeur sur la moitié nord du pays.

Le 24 février, la température tombe, atteignant -15°C à Nancy. On relève également près de -15°C à Strasbourg et -10°C à Châteauroux le matin du 25, -12°C à Vichy le 26. Le thermomètre affiche régulièrement des niveaux inférieurs à -10°C le matin jusqu'au 5 mars en Alsace ainsi qu'en Lorraine.

 

Février 1956 :

Février 1956 est le mois le plus froid du 20eme siècle. Sur le quart nord-est, il s’agit d’ailleurs du mois le plus froid depuis décembre 1879 (déficit thermique de 12°C). Cette vague de froid historique concerne tout le pays en février, ne se terminant que le 28 février.

Même si les températures les plus basses ont été observées en première partie du mois, elles chutent le 26 février jusqu'à -20°C à Luxeuil, -13°C à Strasbourg et -9°C à Paris. D'une manière générale, on observe régulièrement des températures en deçà des -10°C dans le Nord-Est sur la dernière semaine de février.

 

Fin Février 1948 :

Du 20 au 27 février 1948, le froid et la neige envahissent toute la France. La Bretagne est particulièrement concernée par cette offensive hivernale et la température descend à -13°C à Brest où la ville est recouverte d’un épais manteau blanc. La matinée du 23 février est la plus froide : une tempête de neige d’une rare violence paralyse la moitié nord, tandis que la température descend à -20°C à Clermont-Ferrand, -14°C à Nîmes, -13°C à Châteauroux, -12°C au Mans, à Bourges, Toulouse ou encore à Paris.

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Chasse-neige de sortie pour la toute première fois dans les rues de Paris - fin février 1948

Vous pouvez retrouver toutes ces informations et illustrations sur notre ALMANACH ainsi que sur notre CHRONIQUE permettant de consulter les très nombreux évènements météorologiques passés jusqu'en 1850 !

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.