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Vers le mois de juillet le plus sec en France depuis 1960 ?

Les deux premières décades du mois ont été dominées par des conditions anticycloniques avec parfois quelques infiltrations nuageuses mais très peu de pluie. Juillet 2020 pourrait bien battre un record de faible pluviométrie !

 

Très peu de pluie depuis le 1er juillet

 

La France se situe depuis le début du mois à proximité directe de l'anticyclone sur le proche-Atlantique. Cette configuration nous vaut des précipitations très discrètes.

 

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Carte des cumuls de pluie depuis le début du mois de juillet 2020 - via Météo France

 

Les quantités de précipitations ont été maigres sur la majeure partie des régions françaises depuis le début du mois de juillet 2020. Quelques pluies ont débordé occasionnellement sur les régions septentrionales et des orages ont pu apporter des cumuls un peu plus importants mais très hétérogènes sur les régions montagneuses, surtout de la Haute-Loire aux Alpes.

 

Comme le montre la carte ci-dessus, les secteurs ayant reçu moins de 5 millimètres de pluie sont nombreux, des régions méditerranéennes vers l'océan et jusqu'en Lorraine. Par endroits, il est même tombé moins d'un millimètre voire aucune pluie. C'est le cas dans certaines localités du centre-ouest, sur les départements bordant le golfe du Lion ainsi que sur l'ouest et le nord de la Corse.

 

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Écart à la normale de la moyenne mensuelle de précipitations en 1ère quinzaine de juillet 2020 - via Météo France

 

La carte du rapport à la normale des précipitations ci-dessus (valable sur la première quinzaine de juillet) permet de révéler en un coup d'oeil les importants déficits pluviométriques qui touchent la France. De nombreuses régions n'ont même pas atteint 20% des quantités de pluie tombant habituellement sur un mois de juillet classique (zones en rouge vif).

 

Quelques maigres cumuls du 1er au 20 juillet 2020 :

  • 0 mm à Montpellier & Ajaccio
  • 0,2 mm à Châteauroux & Carcassonne
  • 0,6 mm à La Rochelle
  • 1,2 mm à Orléans
  • 1,4 mm à Nevers & Troyes
  • 1,6 mm à Bordeaux
  • 2,2 mm à Paris

 

 

Vers un record de faible pluviométrie ?

 

Comme nous venons de le constater, les déficits pluviométriques sont très prononcés sur une grande partie du pays. Juillet 2020 est même en lice pour devenir le mois de juillet le plus sec en France depuis 1960 !

 

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Rapport à la normale des précipitations en juillet de 1960 à 2020 - via Météo France

 

Au terme des deux premières décades du mois, le cumul pluviométrique moyen à échelle nationale est à peine de 10 millimètres. Cela représente un déficit de l'ordre de 75% par rapport à la normale mensuelle ! L'ancien record est détenu par le mois de juillet 1964 avec un déficit de 60%. Avec des projections toujours plus sèches que la normale pour la dernière décade du mois, juillet 2020 est en lice pour battre le record de juillet 1964 !

 

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Carte des arrêtés de restriction d'eau en vigueur au mardi 21 juillet 2020 - via Propluvia

 

Conséquence directe de ce manque de pluie, le nombre d'arrêtés imposant des restrictions d'eau augmente ces dernières semaines en France. Ce sont désormais 84 arrêtés qui sont en vigueur dans 38 départements français. On note que 15 autres départements sont actuellement dans une phase de vigilance, incitant les particuliers à faire des économies d'eau (mais sans imposer de restrictions pour l'instant).

 

D'une manière générale, le centre et l'est de la France sont les plus touchés car ces régions ont été très peu arrosées depuis le début du mois et subissaient déjà une sécheresse de surface (ou "agricole") assez nette avant même ce mois de juillet. Il conviendra de surveiller la situation pour la suite de l'été. Le centre-ouest est aussi de plus en plus touché en lien avec la sécheresse durable de ce mois de juillet.

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
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Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.