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Vers une intensification de la sécheresse en France

Situation actuelle

En ce mois de juillet, nous atteignons classiquement le minimal de précipitations estival qui se poursuivra environ jusqu'à la mi-août. Du fait du ralentissement de la circulation Atlantique à cette saison, les périodes pluvieuses sont plus rares, plus faibles et plus espacées dans le temps hors épisodes orageux.

Ainsi, nous nous dirigeons vers une baisse généralisée du niveau des nappes qui est normale à cette époque de l'année. Une relative chaleur et un temps plus sec faisant partie du climat à nos latitudes. De plus, l'été voit la fonte des neiges diminuer en montagne, assez logiquement car elle devient de plus en plus rare.

Cependant, certaines régions trainent depuis plusieurs mois déjà un déficit de niveau des nappes comme le Centre-Est et le Berry.

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Niveau des nappes au 1er juin - brgm

 

Nous pouvons voir également que ces mêmes régions ont eu un mois de juin peu pluvieux avec des écarts conséquents aux normales allant jusqu'à -50%. Nous remarquons aussi de très forts déficits en Méditerranée mais sur des villes où l'été est déjà sec. Nous obtenons donc jusqu'à -100% de déficit mais sur des villes ne voyant tomber que 15 à 20mm en temps normal. Ce déficit n'est donc pas aussi représentatif que dans la région Grand Est ou Bourgogne Franche Comté par exemple.

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Retrouvez cette carte et notre article sur la climatologie de juin 2019 ici >>

 

Dans ce contexte, de nombreux territoires ont déjà pris des arrêtés de restriction d'eau plus ou moins sévères. Sans surprises, la Vendée se démarque particulièrement, reposant sur un socle rocheux imperméable et dépourvue de cours d'eau majeurs ainsi que de réservoirs de grande capacité.

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Quelle évolution pour la suite de l'été?

 

Malheureusement, les précipitations sur les régions du Centre-Est, du Berry et de la Vendée resteront quasi-inexistantes durant le mois de juillet comme le montre cette carte exprimant les anomalies de précipitations pour le mois de juillet (la zone rouge foncé correspondant à un manque de précipitations marqué).

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Anomalies de précipitations prévues en juillet 2019 - CFS

 

Le risque de sécheresse sévère est donc fort entre le Centre-Est, le Berry et la Vendée. Ailleurs, un risque de sécheresse modérée plane autour des régions pré-citées ainsi qu'en plaine d'Alsace et sur les régions méditerranéennes (sécheresse estivale classique) à l'exception des Alpes Maritimes où les fréquents orages et les niveaux d'eau déjà élevés éliminent ce risque de sécheresse profonde.

Seuls une bande allant de l'ex-Haute Normandie à la Lorraine et le massif des Pyrénées semblent échapper à tout risque de sécheresse profonde pour cet été, les deux zones ayant bénéficié de précipitations efficaces cet hiver et de conditions d'humidité normales jusqu'à présent.

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Risque de sécheresse profonde et significative pour la suite de l'été 2019 - Météo-Villes

 

Dans tous les cas, où que vous viviez, l'eau est une ressource précieuse et de plus en plus raréfiée dans nos régions. Prenez soin à l'utiliser de façon parcimonieuse et durable afin de préserver nos ressources. Si vous venez à voyager dans le pays cet été, ces bonnes habitudes seront d'autant plus salutaires si vous les appliquez de façon automatique dans des régions durement touchées par la sécheresse.

Voici un fichet permettant de vous rendre compte de votre consommation réductible au quotidien

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.