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Chronique 1874

Principaux évènements climatiques de l'année 1874 : vague de chaleur, canicule, Sécheresse hivernale et printanière

 

 

Rien de spécial en janvier et pas de vrai froid jusqu'au 9 février 1874...

 

 

10 et 11 février 1874 : tentative de vague de froid. L'air vraiment glacial venu de Russie s'arrête aux portes de la France !

La vague de froid qui a failli déferler sur la France le 10 février 1874 - le froid ayant fait demi-tour dés le lendemain...

 

 

27 février 1874 : Épisode méditerranéen, notamment dans le Languedoc-Roussillon.

 

 

Du 10 au 13 mars 1874 : Froid et instable de nord-ouest avec de fréquentes averses de neige.

 

 

11 avril 1874 : Une grosse tempête d’équinoxe frappe les régions du Nord et de l'Ouest

Les 11 et 12 avril 1874, puis le 14 avril 1874 : des pluies diluviennes dans le Sud-ouest et dans les régions méditerranéennes.

Les effets de l'énorme tempête d'équinoxe du 11 avril 1874 au Havre

La tempête d'équinoxe du 11 avril 1874

 

 

21 au 23 avril 1874 : Épisode estival précoce. 27°C durant 3 jours consécutifs à Paris. La chaleur revient le 26 avril 1874 avec 28,3°C à Paris-Montsouris.

 

 

Le mois de mai 1874 est particulièrement froid ! La température moyenne du mois de mai 1874 est même inférieure à celle du mois d'avril 1874 !!

Du 2 au 19 mai 1874 : Gelées destructrices sur une bonne moitié Nord de la France. Températures minimales de 0 à 2°C à Paris-Montsouris entre le 2 et le 12 mai 1874 et du 15 au 19 mai 1874. Température minimale de -0,1°C à Paris-Montsouris le 7 mai 1874 (le seule gelée mesurée au mois de mai à cette station météo)

Le 16 mai 1874 très fraîche est révélatrice de ce mois de mai 1874 où le courant de Nord à Nord-est froid persiste durant 2 semaine et demi !!

 

Un mois de mai 1874 très frais à Paris !

 

 

A partir de la fin du mois de mai 1874, la chaleur et le beau temps s'installent durablement.

Du 29 mai au 11 juin 1874 : Temps chaud et ensoleillé. 31 à 32°C en Ile-de-France le 9 juin 1874.

 

Fortes chaleurs de la journée du 9 juin 1874.

 

 

Du 13 au 16 juin 1874 : la fraîcheur revient - elle devient même exceptionnelle sous une goutte froide le 16 juin 1874 où cette journée est particulièrement maussade ! A Paris, il ne fait que 6°C le matin et 14°C l'après-midi !!

La journée particulièrement maussade du 16 juin 1874

 

 

Juillet 1874 est particulièrement chaud ! Notamment la journée du 2 juillet 1874 (suivie d'une vague orageuse le 3 juillet 1874) - retour de la canicule les 8 et 9 juillet 1874.

A Paris, la température atteint 36,8°C le 2 juillet 1874, 35,8°C le 8 juillet 1874 et 38,4°C le 9 juillet 1874

 

La vague de chaleur du mois de juillet 1874 : Durant l'été, la température dépasse 30° pendant 14 jours à Paris et 19 jours à Angers. Dans la capitale, le thermomètre affiche une valeur maximale de 38°. Importante sécheresse sur la moitié Nord (même si un courant de nord-ouest perturbé domine durant les 10 derniers jours du mois de juillet).

 

La vague de chaleur de l’été 1874 illustrée dans la presse de l'époque

 

La vague de chaleur des trois premières semaines de juillet 1874 à Paris

 

 

1er septembre 1874 : Coup de chaleur temporaire à l'avant d'une profonde dépression sur l'Atlantique. Presque 34°C à Paris ! Cette chaleur persiste dans l'Est et le Sud jusqu'au 3 septembre 1874. La chaleur revient également du 25 au 28 septembre 1874.

 

 

Septembre et octobre 1874 : Des pluies non exceptionnelles mais répétées provoquent des inondations remarquables sur l’Aude.

Les 18, 19 et 20 septembre 1874 : Fréquentes pluies contribuant à saturer les sols, après une longue sécheresse estivale.

De forts orages éclatent sur le département le 23 septembre 1874. 139 mm de pluie en 9 heures à Carcassonne : brusque montée de l’Aude.

Les 16 et 17 octobre 1874, un autre épisode de fortes pluies provoque des débordements généralisés sur tout le département de l'Aude.

En 2 jours, il tombe 137 mm à Caunes et 235 mm à Lespinassière puis à Narbonne où de violents orages éclatent le 17 octobre 1874, noyant toutes les vignes de la plaine.

 

 

Du 11 au 15 novembre 1874 : descente froide et instable avec les premières averses de neige en plaine.

 

 

Du 24 au 27 novembre 1874 : Épisode de froid sec et sans dégel sur une les 3/4 du pays (pas de dégel à Paris les 26 et 27 novembre 1874).

L'épisode très froid de la fin du mois de novembre 1874.

 

 

29 novembre 1874 : Tempête assez musclée sur toute la France.

La tempête du 29 novembre 1874

 

 

9 décembre 1869 : Nouvelle violente tempête (notamment sur la moitié Nord de la France)

La 2eme tempête particulièrement violente du 9 décembre 1869

 

 

Les 11 et 12 décembre 1874 : une 3eme tempête s'abat sur la France !!

 

 

Du 14 au 23 décembre 1874 : Épisode de temps froid avec de fréquentes chutes de neige. Le froid froid s'intensifie durant les derniers jours de l'année 1874 car les sols sont couverts de neige sur les 3/4 de la France. Le 30 décembre 1874, la température descend à -11,6°C à Paris-Montsouris et ne dépasse pas -5,6°C en journée.

 

La vague de froid de la fin du mois de décembre 1874

 

 

La neige à Argenteuil probablement peinte par Claude Monet lors de ces chutes de neige de décembre 1874

 

 

 

Voici le climat de l'année 1874 à Paris-Montsouris (selon le site meteo-climat)

Tableau de l'évolution quotidienne des températures

 

 

Graphique ombro-thermique (en rouge = situation de sécheresse climatique) avec l'évolution des cumuls de pluie mensuels et des températures moyennes mensuelles

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.