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Chronique 1876

Principaux évènements climatiques de l'année 1876 : neige Millau, ouragan, tempête, vague de chaleur, canicule, crue, inondations, neige tardive

 

A partir du 6 janvier 1876 (et jusqu'au 16 janvier 1876), une vague de froid venue de l'Est déferle sur toute la France - froid vif sur la moitié Nord dans la France notamment dans la journée du 7 janvier 1876.

 

9 janvier 1876 : abondantes chutes de neige dans l'Aveyron (notamment à Millau où l'on dépasse 1 m !)

Neige abondante dans les rues de Millau le 9 janvier 1876

 

Tempête de neige dans les rues de Millau le 9 janvier 1876

 

 

5 au 13 février 1876 : froid et neige sur de nombreuses régions (notamment la moitié Nord).

 

 

18 février 1876 : Douceur exceptionnelle - fort courant de sud-ouest.

 

 

20 février 1876 : Tornade EF2 à Heiltz-le-Maurupt (Marne) 

 

 

9 au 11 mars 1876 : violente temps sur la Iles-britanniques, les Pays-Bas, la Belgique et la France.

Tempête du 10 mars 1876

 

 

12 mars 1876 : nouvelle violente tempête (véritable ouragan) encore plus fort que celle des 9 au 11 mars 1876

 

Les Inondations du mois de mars 1876 et l’ouragan du 12 mars 1876 : Le mois de mars 1876 est très pluvieux et très agité. Pratiquement tous les cours d’eau sortent de leur lit, notamment dans les bassins de la Seine, de la Loire et du Rhône. Paris et surtout Rouen sont très touchées.

Dans la journée de 12 mars 1876, un véritable ouragan s’abat sur toute la partie Nord de la France. Les rafales dépassent alors les 120 km/h avec des pointes à 150 km/h entre la Somme et les Ardennes, et les dégâts sont très importants.

 

L'ouragan du 12 mars 1876 à Paris - les promeneurs, au-delà du pont National

 

 

Rafales de vent estimées lors de la tempête du 12 mars 1876

 

 

Tempête du 12 mars 1876 - analyse météo

 


Crue de la Seine à Paris - mars 1876






Crue de la Seine - mars 1876 - la vallée de Billancourt depuis les hauteurs de Meudon



Crue du Rhône - mars 1876 - sauvetage des habitants de Saint-Fous par des pontonniers

 

L'inondation de la Seine début 1876

 

 

18 au 22 mars 1876 : Nombreuses giboulées de neige et descente froide polaire maritime.

 

 

La neige du 13 avril 1876 : En région parisienne, les chutes de neige sont si importantes que des arbres cassent sous son poids.

 


La neige tardive du 13 avril 1876 : effet de la neige au Bois de Boulogne, dans la matinée du 13 avril 1876 !

 

La neige tardive du 13 avril 1876 - analyse météo de la situation

 

 

18 avril 1876 : Tornade EF1 à Chailley (Yonne)

 

 

19 avril 1876 : Tempête - dépression très creuse circulant rapidement en Manche.

 

 

Le mois de mai 1876 est particulièrement frais avec la persistance d'un courant continental jusqu'au 18 mai (et de fréquentes gelées matinales en plaine). 14 jours avec des T°C mini inférieures à 5°C à Paris (et même une T°C mini de 3,7°C le 26 mai à Paris).

 

 

25 mai 1876 : Tornade EF0 à Tours (Indre-et-Loire)

 

 

14 juin 1876 : Tornade EF0 à Allain (Meurthe-et-Moselle)

 

 

La chaleur de l'été 1876 : A Paris, la température dépasse les 30° pendant 17 jours consécutifs alors qu’on atteint 23 jours à Angers. 1er coup de chaleur du 19 au 22 juin - Le 21 juin, il fait jusqu'à 35°C à Paris. 

Fortes chaleurs dans l'Ouest et le Sud entre le 13 et le 19 juillet 1876. Très forte chaleur sur la moitié Sud le 28 juillet 1876 et du 30 au 31 juillet 1876. Importante vague de orageuse entre le 31 juillet et le 1er août 1876.

La plus importante vague de chaleur a lieu du 8 au 17 août 1876 avec 36°C à Paris le 13 août 1876 - des orages probablement violents se déclenchent entre le 13 au 21 août 1876.

Vague de chaleur 13 août 1876

 

 

25 août 1876 : Fraîcheur marquée partout - T°C de 7 /17°C à Paris

 

 

19 août 1876 : Tornade EF1 à Salses-le-Château (Pyrénées Orientales)

 

 

7 septembre 1876 : Tornade EF1 à Méteren (Nord) et à Loker (Belgique)

 

 

5 et 6 octobre 1876 : Pic de chaleur tardive et passager. 25,5°C à Paris le 6 octobre 1876.

 

 

Du 17 au 19 octobre 1876 : Épisode de pluies méditerranéennes. Inondations désastreuses dans l’Aude et des Pyrénées-Orientales.

"La crue qui sévit du 17 au 20 octobre 1876 dans les Pyrénées-Orientales mérite largement de figurer parmi les plus graves." Il tombe 350 mm en 60h à Perpignan dont 144 mm en 24h.
- en Cerdagne : le pont de Bourg-Madame est emporté le 19 octobre à minuit.
- dans la vallée de la Têt : des maisons s’écroulent et des moulins sont détruits à Thuès, Vernet les Bains, Corneilla de Conflent et Villefranche.
- dans la vallée de l’Agly : le Roboul emporte un pont de chemin de fer et 650 m de voies.
- dans la vallée du Tech : les piles du pont de chemin de fer d’Elne sont affouillées et la RN 114 est coupée.
2 personnes périssent noyées. Cette crue conduisit le service des Ponts et Chaussées à mettre en place un certain nombre de stations d’annonce de crues, qui furent opérationnelles dès 1879.

 

 

Du 8 au 11 novembre 1876 : petite vague de froid très précoce (froid sec continental de Scandinavie). -6/2°C à Paris le 11 novembre 1876 !  Le 12 novembre 1876, une tempête de sud balaye toute la France et la température remonte à 16°C. Le 12 novembre 1876 à Paris et même 20°C le 14 novembre 1876 !!

Vague de froid 11 novembre 1876

 

 

Du 2 au 8 décembre 1876 : Temps extrêmement perturbé ! Des tempêtes balayent la France presque quotidiennement... 17°C à Paris le 2 décembre 1876.

 

 

Voici le climat de l'année 1876 à Paris-Montsouris (selon le site meteo-climat)

 

Tableau de l'évolution quotidienne des températures

 

Graphique ombro-thermique (en rouge = situation de sécheresse climatique) avec l'évolution des cumuls de pluie mensuels et des températures moyennes mensuelles

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.