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Chronique 1895

Principaux évènements climatiques de l'année 1895 : Vague de froid, avalanche, vague de chaleur

 

Du 1er au 11 janvier 1895 : Petite vague de froid avec de fréquentes chutes de neige en plaine (mais a priori pas de grandes quantités).

Tempête de sud et important redoux entre le 14 et le 15 janvier 1895

A partir du 22 janvier 1895, l'air froid reprend le dessus et devient assez i,te,se à la fin du mois de janvier 1895 et les températures descendent à -23°C à Nancy, -27°C à Langres, -30°C dans les Vosges. Le 31 janvier 1895, il fait -3°C à Nice, -8°C à Toulon, -10°C à Marseille, -11°C à Cette. A Paris, il fait jusqu'à -13°C le 28 janvier.

Selon les écrits de l'époque, presque tous les cours d'eau de France sont gelés à la fin du mois.

 

L'intense advection froide du 31 janvier 1895

 

La vague de froid du mois de février 1895 (Récit sur la vague de froid de l'hiver 1895 et février 1895 >> ) : Le mois de février 1895 est le plus sec et le plus froid depuis celui de l’année 1740. A Paris, la moyenne des températures est de - 4°2, soit un déficit de plus de 8°. La Seine est complètement gelée entre le 10 et le 24 février (l’une des dates les plus tardives jamais enregistrées). A titre d’exemple, la température descend jusqu’à - 15° à Nantes, - 15°5 à Paris, - 18° dans le Calvados et - 23° près d’Orléans.

 

Vague de froid février 1895 : La Loire gelée à Sully en février 1895

 

Vague de froid février 1895 : A Rouen, on traverse la Seine gelée à pieds en février 1895

 

Vague de froid février 1895 : Banquise au Pont de Sully-sur-Seine en février 1895

 

Vague de froid de février 1895 - fontaine gelée, place du Châtelet (Paris)

 

Vague de froid de février 1895 - fontaine gelée, dans les jardins du Luxembourg (Paris)

 

Vague de froid de février 1895 - fontaine gelée, place de la Concorde (Paris)

 

Vague de froid de février 1895 - fontaine gelée, place ST- Michel (Paris) 

 


Vague de froid de février 1895 - la neige à Paris




Février 1895 : Dans le même temps, une avalanche ensevelie en partie, la station de Barèges (Hautes-Pyrénées).

 


Février 1895 : Toit balayé sur 40 mètres par le souffle de l'avalanche d'Orlu

 

 

Le 27 avril 1895, le barrage de Bouzey (Vosges), construit sur un grés poreux, céde et cause des dégâts jusqu'à Nomexy. Ce fut une véritable catastrophe, causant la mort directe de 88 personnes, et de 200 personnes au total, notamment à cause de la pénurie d'eau potable au cours des semaines suivantes dans les villages alentour. Il s'agissait d'une rupture brusque, mais qui avait été précédée par l'apparition de fissures et de déformations importantes. Elle rasa totalement les bâtiments en aval. Lors de la catastrophe de 1895, le réservoir ne contenait qu'un tiers du volume actuel moyen. 

 


Engloutissement de Bouzey (Vosges) : la catastrophe de Bouzey (88), au moment où le barrage cède, le 27 avril 1895

 

du 16 au 19 mai 1895

Un temps anormalement froid occasionne des giboulées de neige dans les régions du nord-est.

 

VAGUE DE CHALEUR ET SÉCHERESSE TRÈS MARQUÉES DE SEPTEMBRE 1895

Les chaleurs exceptionnellement tardives du mois de septembre 1895 : Le mois de septembre 1895 est le plus chaud et le plus sec de l’histoire des relevés météorologiques. La sécheresse est absolue sur toute la France sauf dans le sud-ouest. Entre le 2 et le 9 septembre, la température atteint 37° à Auxerre, 36° à Rennes et Limoges, 35°5 à Paris Saint Maur (record absolu) et 36,2°C à Paris-Montsouris, 35° à Orléans et 31° à Brest. A Paris Saint Maur, le précédent record date de septembre 1839 où il avait fait 31,9°C.

Aucune goutte de pluie n’est observée à Paris du 14 août au 1er octobre. A Toulouse, la période sans pluie s’étend du 8 août au 29 septembre.Il faut remonter à octobre 1752 pour retrouver un mois aussi sec.

Retour sur la vague de chaleur de septembre 1895 >>

 

La canicule du mois de septembre 1895 à Paris - Le petit Journal

 

 

La canicule du mois de septembre 1895 à Paris - Le Monde Illustré

 

Évolution quotidienne de la températures à Paris en septembre 1895 par rapport à la "normale" de l'époque. Source : Météo Climat

 

Commentaire du bulletin mensuel du Bureau central météorologique de France pour septembre 1895

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.