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Chronique 1897

Principaux évènements climatiques de l'année 1897 : tornade, neige, torrent de boue, inondation éclair

 

 

7 au 10 janvier 1897 : Pluies intenses et abondantes dans le Sud-est. Épisode cévenol.

Épisode méditerranéen du 7 janvier 1897

 

22 au 29 janvier 1897 : Épisode très hivernal avec froid et fréquentes chutes de neige. Il tombe environ 5 cm de neige à Paris le 22 janvier 1897 et encore 1 ou 2 cm le 23 janvier. Pas de dégel à Paris entre le 23 et le 24 janvier avec une T°C mini de -6,4°C le 23 janvier 1897 et une T°C maxi de -2,7°C.

 

Descente froide du 22 au 24 janvier 1897

 

 

Janvier 1897 : fortes chutes de neige en Provence


Neige abondantes à Sanary-sur-mer (Bouches-du-Rhône) à la fin du mois de janvier 1897 - près du lavoir construit sur le terre-plein de la plage

 

 

4 et 5 mars 1897 : Tempête océanique.

 

 

1er avril 1897 : tempête sur la moitié Sud de la France.

Tempête du 1er avril 1897

 

 

13 mai 1897 : quelques centimètres de neige blanchissent le Nord-est du pays. Il fait +1°C en matinée du 14 mai 1897 à Paris.

 

 

5 juin 1897 : Inondation éclair à Voiron. Un très violent orage éclate sur Voiron et le Massif de la Chartreuse dans l’après-midi du 5 juin 1897. Il s’en suit un torrent de boue destructeur qui emporte tout sur son passage. Le centre industriel de Voiron est ruiné. Cette catastrophe se produit heureusement après la sortie du travail mais le bilan se chiffre tout de même à plusieurs victimes.


La catastrophe de Voiron du 5 juin 1897

 

La catastrophe de Voiron du 5 juin 1897



La catastrophe de Voiron du 5 juin 1897  - Les rues du centre de Voiron après le passage du torrent de boue destructeur du 5 juin 1897

 

 

13 juin 1897 : Coup de chaleur sur tout le pays. Près de 30°C à Paris.

 

 

18 juin 1897 - Tornade à Colombes : Moins d’un an après la tornade qui traverse Paris, une autre tornade ravage le nord-ouest de la région parisienne dans la journée du 18 juin 1897. Les secteurs de Courbevoie, la Garennes Colombes, Asnières et St Ouen sont les plus touchés. On comptera une dizaine de morts. Cette situation est liée à l'arrivée d'un front très actif par l'ouest.

 


Tornade du 18 juin 1897 à Asnières, Courbevoie, Saint-Ouen


Tornade du 18 juin 1897 à Asnières


Tornade du 18 juin 1897 à Asnières

 

La place du centre d'Asnières ravagée après le passage de la tornade du 18 juin 1897


Tornade du 18 juin 1897 à Bois-Colombes

 

Front à l'origine de la tornade de Colombe du 18 juin 1897

 

 

Tornade du 18 juin 1897 à Asnières


Tornade du 18 juin 1897 à Asnières

 

 

Du 24 au 26 juin 1987 : Vague de chaleur. Jusqu'à 33°C à Paris le 24 juin 1897.

La vague de chaleur du 24 juin 1897

 

 

2 juillet 1897  : Grêlons géants dans l'Ain, notamment dans les secteurs de Chanoz, Chatenay et Sulignat - le plus gros pèse 815 grammes !

 

 

5 août 1897 : Coup de chaleur. Jusqu'à 33,5°C à Paris.

Coup de chaleur du 5 août 1897

 

 

Du 18 au 20 septembre 1897 : Coup de fraîcheur. Seulement 3°C à Paris au matin du 20 septembre 1897.

 

 

Octobre et novembre 1897 particulièrement sec et anticyclonique (sauf épisode méditerranéen du 15 octobre 1897).

 

 

Du 24 au 27 novembre 1897 : Vague de froid précoce. Température maximale de +1°C à Paris le 26 novembre 1897 et température minimale de -5,5°C le 27 novembre 1897.

 

 

29 novembre 1897 : Coup de vent dans le Nord et l'Est du pays (violente tempête en Mer du Nord.

 

 

Du 21 au 27 décembre 1897 : Petite vague de froid avec des températures à peine positives l'après-midi à Paris et proches de -5°C en matinée. Au lendemain de Noël, il fait -8°C à Paris.

 

 

Évolution des températures et des précipitations à Paris en 1897 - source meteo-climat-bzh

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.