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Chronique 1905

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1905

 

Repères historiques :

Dans la guerre qui les oppose, les japonais dominent les russes
9 décembre 1905 : Séparation de l’église et de l’état.

Albert Einstein publie ses travaux sur la relativité restreinte

 

Principaux évènements climatiques de l'année 1905 : Neige, vague de froid, orage, tempête, tornade, vague submersion

 

 

1er au 3 janvier 1905 : le temps est glacial sur toute la France. Il neige fréquemment et les températures descendent à -16° à Clermont-Ferrand, -15° à Lyon, -13° à Toulouse, -12° à Versailles et -11° à Paris.

 


La Saône gelée à Mâcon - janvier 1905

 

 

29 janvier 1905 : un puissant anticyclone recouvre toute l’Europe et la pression atmosphérique atteint la valeur record de 1049,3 hpa à Paris.

 

 

21 au 24 février 1905: abondantes chutes de neige un peu partout. Il tombe 15cm en région parisienne dans la journée du 23 février 1905.

 


Neige à Paris Montmartre en février 1905



Le Mans (72) sous la neige en février 1905
 

Sablé sur Sarthe (72) sous la neige en février 1905



La neige à Vesoul (70) en février 1905



La neige à Versailles (78) - février 1905



La neige à Versailles (78) - février 1905




La neige à Versailles (78) - février 1905

 



Début mars 1905 : importante descente d'air froid et neige jusqu'en plaine (notamment sur les régions du Nord).


Neige de début mars 1905 à Paris : le saut de la "rivière", à l'hippodrome d'Auteuil

 

 

7 et 8 mai 1905 : il pleut sans discontinuer pendant 26h à Paris - c’est un record.

 

 

10 juin 1905 : il tombe l’équivalent d’un mois de précipitations en seulement 1 heure dans le nord de Paris où l’on signale d’énormes chutes de grêle.

 

 

4 juillet 1905 : une tornade F3 ravage le village de Cravant (Loiret) - Cette tornade parcourt plusieurs kilomètres du hameau de Cernay, à 1,5 kilomètre de Cravant, jusqu’au parc de la Touanne, laissant la désolation sur 10 kilomètres de long et 350 mètres de large, et tuant une dizaine d’animaux d’élevage .La moitié des toitures de Cravant sont détruites, les fermes sont ravagées, de nombreuses habitations sont démolies. Des arbres séculaires sont couchés ou déracinés et retrouvés à plusieurs centaines de mètres de leur emplacement. Une vieille dame gravement blessée décèdera plusieurs jours plus tard. Toutes les horloges du village s’arrêtent au moment où l’orage se déclare, laissant plusieurs de celles-ci bloquées à 20h53 dans le bourg de Cravant. Les dégâts sont estimés à environ 500 000 Francs.

 

Les dégâts de la tornade de Cravant du 4 juillet 1905

 

Les dégâts de la tornade de Cravant du 4 juillet 1905

 

 

16 juillet 1905 : l’un des plus violent orage sur la région parisienne - la forêt de St Germain en Laye, Enghien et Maisons-Laffitte sont véritablement ravagés par des grêlons géants.

 


 Le violent orage du 16 juillet 1905 en Région Parisienne

 

 

28 août 1905 : une tornade provoque d’énormes dégâts à l’est de Paris, entre St Maur et Champigny-sur-Marne.

 

 

Septembre 1905 : extrêmement pluvieux - 25 jours de pluie à Besançon.

 

 

Octobre 1905 : l’un des plus froid depuis 150 ans - le 22 octobre 1905, il gèle absolument partout, y compris sur le littoral méditerranéen - le 23 octobre 1905, de la neige est observée à Nancy.

 


29, 30 et 31 octobre 1905 : une violente tempête associée à une forte marée provoque des dégâts sur les côtes, notamment à Paramé (près de St-Malo) où les vagues ouvrent de nombreuses brèches dans la digue qui protège la ville.




Entre la plage de Rochebonne et la pointe de la Hoguette, 350 m digue de Paramé (35) cèdent sous la pression des vague et de la tempête du 29 octobre 1905.

 

 

13 novembre 1905 : violente tempête sur tout l’ouest de la France.

 

 

27 et 27 novembre 1905 : une autre tempête associée à un fort coefficient de marée occasionne de gros dégâts sur les côtes Bretonnes, notamment vers Paramé, Saint-Malo où certains digues sont fortement touchées.

 

Tempête des 27 et 28 novembre 1905 à Paramé (Ile-et-Vilaine)

 


Les digues de Paramé (35) détruites par la tempête des 27 et 28 novembre 1905

 

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1905

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.