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Chronique 1965

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1965

 

Repères historiques de l'année 1965

24 janvier 1965 : mort de Winston Churchill
16 juillet 1965 : ouverture du tunnel du Mont-Blanc.
19 décembre 1965 : réélection de De Gaullele magnétophone devient un produit accessible à tous

 

Évènements météo marquants de l’année 1965 : tempêtes de la mi-janvier, neige de début mars, sécheresse du 24 mars au 11 mai à Marseille, tempête du 16 juin,

 

Les 13, 16 et 17 janvier 1965 : pas moins de 3 tempêtes balayent la France - on enregistre des rafales à 180km/h au Puy de Dôme (au dessus de Clermont-Ferrand), 148km/h à Langres (Haute Marne) et 141 km/h à Mulhouse.

 

Tempêtes des 14 et 17 janvier 1965 - analyses météo

 

Du 18 au 22 janvier 1965 : les chutes de neige sont très fréquentes - dans la nuit du 18 au 19 janvier 1965, la neige recouvre tout le quart nord-est et l’on mesure 20cm à Luxeuil les bains (aux pieds des Vosges), 18cm à Belfort, 17cm à Mulhouse - le 20 janvier 1965, la neige intéresse le nord-ouest du pays, notamment la Normandie, les Pays de la Loire, la Picardie et l’Ile de France où les routes deviennent impraticables. Une violente tempête secoue la façade Atlantique dans la matinée du 20 janvier 1965.

 

La neige du 20 janvier 1965, Rue de Candolle à Paris

 

Les fortes chutes de neige de la matinée du 19 janvier 1965 dans le Nord-est et les chutes de neige ainsi que la tempête de la matinée du 20 janvier 1965

 

30 janvier 1965 : alors que la Picardie est sous la neige, la région de Nantes enregistre connaît un temps printanier avec 16°.

 

Du 2 au 5 mars 1965 : la situation ressemble un peu à celle de l’année précédente - l’hiver n’a pas envie de partir et de fortes chutes de neige se produisent notamment dans l’est où l’on mesures entre 5 à 30 cm. La température atteint encore -17° à Strasbourg.

 

 

Fin mars 1965 : la pluie et la fonte des neige provoque d’importantes inondations dans l’est.

 

Du 24 mars au 11 mai 1965 : on observe une sécheresse absolue sur la plupart des régions méditerranéennes - durant toute cette période, il ne tombe que 0,6mm de pluie à Marseille.

 

Les 19 et 20 avril 1965 : la neige et le froid réapparaissent y compris en plaine - un car de 23 enfants reste bloqués toute une nuit dans la neige au Puy de Dôme - nombreuses avalanches en montagne.

 

 

4 mai 1965 : des vents d’ouest extrêmement violents soufflent en montagne - certaines stations de sport d’hiver sont sinistrées - on relève des rafales à 204 km/h au Puy de Dôme. - document copyright © Meteo-Villes

 

16 juin 1965 : une dépression se creuse tout à coup sur la Manche et provoque une tempête surprise sur toute la moitié nord du pays - les dégâts sont très importants (arbres déracinés et toitures envolées) - les rafales de vent atteigne 155 km/h à Langres (Haute Marne), 148 km/h à la Tour Eiffel, 137 km/h à Penmarch (au sud du Finistère), 115km/h à Cormeilles (sud de Paris).



Tempête du 16 juin 1965 - analyse météo - document copyright © Meteo-Villes

 




Les effets de la tempête dans l’Ouest du 16 juin 1965 - document copyright © Meteo-Villes

 

L’été 1965 est très frais - aucune vague de chaleur n’est enregistrée - des records de froid sont battus le 17 juillet 1965 avec seulement 10° au meilleur moment de la journée à Château-Chinon, 11° à Langres, 13° à Nancy et 14° à Paris.

Témoignage de Jean-Jacques Thillet (météorologiste et ex Chef de centre à Météo-France) de cet été 1965 particulièrement humide et frais : "Une cousine parisienne de Papa m'obtient un carnet de billets gratuits pour la chic piscine Deligny (péniche amarrée en quai de Seine, en plein Paris). Été tellement pourri que, à mon grand regret, je ne pourrai utiliser toutes les entrées."
 


Fraîcheur du 17 juillet 1965 -  Températures maximales - document copyright © Meteo-Villes




Déluge sur Lyon en juillet 1965 - document copyright © Meteo-Villes

 


Les 6 et 7 août 1965, une ligne orageuse active traverse la France de la Charente jusqu’aux Ardennes.

En 24 heures, il tombe :

  • en Charente-Maritime : 133 mm au phare des Baleines (île de Ré), 120 mm à Chassiron (île d’Oléron) et 117 mm à Marans ;
  • en Vendée : 115 mm à Bessay ;
  • sur le Maine-et-Loire : 102 mm à Beaulieu-sur-Layon et 104 mm à Chemille ;
  • et en Seine-et-Marne : 104 mm à Ferrières.

 

 

Le 7 août 1965 est également très frais et extrêmement mauvais - il pleut toute la journée de Nantes à Paris où le températures restent inférieurs à 15° - en raison du mauvais temps, le tournage du film « Paris brûle-t-il » est interrompu à plusieurs reprises - des gelées sont observées dans la Creuse. Il aurait fait -2,7°C à Néoux (Creuse).

 

 

13 août 1965 : Un violent orage inonde une partie de la ville de Reims

 

 

23 août 1965 : Déluge sur le Côte d'Azur. Dans le journal "L'Intransigeant" du 24 août 1965, il était écrit "En l’espace de 24 heures Nice est devenue une petite Venise. Dans ces rues où le bitume fond habituellement sous le soleil,  les estivants, hier, retroussaient leurs pantalons et poussaient leur voiture noyée par les pluies diluviennes !". 150 000 campeurs plient bagages.



Inondations après les pluies diluviennes du 23 août 1965 à Nice - document copyright © Meteo-Villes

 

Début septembre 1965 est très frais. La neige apparaît déjà en montagne, y compris sur le Massif central. De faibles gelées se produisent en plaine. Le Nord de l'Italie connaît de grave inondations. Venise est inondée le 1er septembre 1965.

Le 1er septembre 1965 annonce déjà l’arrivée de l’hiver en montagne puisqu’il neige au dessus de 1200 m sur la plupart des massifs.

 

L'analyse météo du 1er septembre 1965 et la descente froide qui occasionnent des chutes de neige quasiment sur tous les massifs montagneux.



Fraîcheur, pluie et temps automnal pour la rentrée des classes 1965 ! - document copyright © Meteo-Villes

 

NB : 7 septembre 1965, un article du journal l'Aurore indique : "La couche d'Ozone qui protège la terre s'est déchirée - Ce gaz répandu en haute altitude réchauffe normalement l'atmosphère" !

En fait, on confond tout car la couche d'ozone ne réchauffe pas l'atmosphère mais le problème du climat commence à se poser (alors que les années 60 sont des années très fraîches).

 

Document copyright © Meteo-Villes

 

Du 24 au 26 septembre 1965 : Épisode cévenol - il tombe jusqu'à 522 mm en 2 jours à Mont-Aigoual.

Plus de 200 mm par jour pendant 2 jours consécutifs sur les départements du Gard, de l’Hérault et de la Lozère.

  • 522 mm au Mont-Aigoual (Gard), dont 296 mm le 24 et 226 mm le 25,
  • 451 mm à Cassagnas (Lozère) dont 179 mm le 24 et 272 mm le 25,
  • 413 mm à Roqueredonde (Hérault) dont 213 mm le 24 et 200 mm le 25.

Ces pluies provoquent des crues considérables, notamment le Tarn, le Lot supérieur et leurs affluents ainsi que les torrents des versants cévenols.

 

Le 25 septembre 1965, il serait tombé 250 mm de 3 h à 15 h  à Le-Monna (quartier de Millau), provoquant des dégâts importants à la voirie de la ville.

 

 

 

Fin septembre 1965 : Pluie intense sur le sud de la Saône-et-Loire.

Le 1er octobre 1965 : crue record de la Bourbince : 1,30 m dans la rue la plus commerçante de Paray-le-Monial.
 

 

Du 6 au 11 octobre 1965 : inondations dans le Roussillon - 1m d’eau à Perpignan - les vignes souffrent énormément.

 

Cumuls du 6 octobre 1965 au 11 octobre 1965 - jusqu'à 568 mm en 5 jours à Latour (66)

 

Document copyright © Meteo-Villes

 

Les inondations du Roussillon au début du mois d'octobre 1965 - document copyright © Meteo-Villes

 

Du 12 au 16 novembre 1965 : des chutes de neige plutôt précoces affectent la plupart des régions, y compris la Bretagne et les Pays de la Loire - les vendanges ont lieu dans la neige en Alsace.

 

Les vendanges dans la neige de la mi-novembre 1965 en Alsace - document copyright © Meteo-Villes

 

La neige précoce à Quimper dans la journée du 15 novembre 1965 - document copyright © Meteo-Villes

 

Le bulletin météo du 15 novembre 1965 - journal le Figaro - document copyright © Meteo-Villes

 

Les 27 et 29 novembre 1965 : deux tempêtes particulièrement fortes balayent presque toute la France - les rafales atteignent 167km/h au Mont St Vincent (sud de la Bourgogne), 163 km/h à Cherbourg, 162 km/h à Rostrenen (centre de la Bretagne), 144 km/h à Orléans et 130 km/h à Strasbourg - la tempête du 29 novembre provoque de très importantes chutes de neige dans les Alpes - il tombe 76cm en 24h à Bourg-St Maurice (850m d’alt.).

 

Les tempêtes des 27 et 29 novembre 1965 - analyses météo

 

La tempête du 29 novembre 1965 à Brest

 

NB : l’année 1965 est très pluvieuse - la station météo de Paris-Montsouris qui ouvre en 1873, bat son record annuel.

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1965

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.