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Chronique 1969

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1969

Repères historiques de l'année 1969

mars 1969 : premier vol du Concorde
28 avril 1969 : les Français disent « non » à De Gaulle
21 juillet 1969 : premier pas sur la lune
17 août 1969 : le festival hippies rassemble 400 000 jeunes à Woodstock.
octobre 1969 : les américains confirment leur retrait du Vietnam

 

Évènements météo marquants de l’année 1969 : Neige de la Saint-Sylvestre, de février et de la fin mars, coup de chaleur des 9 et 10 avril ainsi que des 12 et 13 mai, été plutôt maussade (notamment fin juin), tempête surprise du 6 juillet dans le Nord-ouest, épisodes cévenoles en octobre, neige fin novembre et début décembre.

 

Nuit de la St Sylvestre 1969: de nouvelles chutes de neige se produisent sur une grande moitié nord - l’épaisseur de neige devient importante en Bourgogne, Franche Comté et à Belfort où l’on mesure entre 17 et 30 cm en plaine.

Neige de la Saint-Sylvestre 1969 - analyse météo

 

Du 7 au 18 février 1969 : les chutes de neige sont de nouveau très fréquentes, notamment le 11 février où le nord-est du pays est véritablement paralysé sous une couche de neige qui varie entre 30 et 50 cm en plaine - la neige recouvre également la Bretagne et notamment Brest où l’on mesure 26cm.

Descente froide du 8 février 1969 - analyse météo

 

Tempête de neige qui paralyse le Nord-est de la France dans la nuit du 11 au 12 février 1969 - analyse météo

 

Du 24 au 28 mars 1969 : alors que le printemps officiel est déjà commencé, la neige fait de nouveau son apparition, y compris en région parisienne - inondations dans l’Hérault, notamment entre Béziers et Montpellier.

 

Descente froide et neige du 27 mars 1969 - analyse météo

 

Les 9 et 10 avril 1969 : Pâques 1969 est estival - les premiers feux de forêts ont lieu dans le Var.

 


Chaleur record à Paris entre le 9 et le 10 avril 1969

 

13 avril 1969 : un brutal coup de vent provoque des dégâts sur le littoral de l’Aquitaine - les rafales atteignent 120 km/h.

 

Les 12 et 13 mai 1969 : une seconde vague de chaleur envahit le pays - on se baigne sur les côtes de la Manche - la température atteint 33° en Aquitaine, 31° dans le Poitou et 29 à 30° en Ile de France.

 

Chaleur du 13 mai 1969 - analyse météo

 

Nouvelle vague de chaleur de la mi-mai 1969

 

Du 18 au 21 mai 1969 : une semaine après l’arrivée prématurée de l’été, c’est presque l’hiver… Les gelées sont fréquentes au petit matin et la température descend jusqu’à -6° à Morbier (Jura).

 

Du 4 au 7 juin 1969 : nouvel épisode très froid pour la saison - il neige au dessus de 500 à 800 m sur presque tous les massifs, y compris dans la Creuse - il tombe 9cm de neige à Villard-de-Lans (1050m d’altitude, dans le Vercors) - une tornade ravage la région de St-Tropez.

 

Le froid du 7 juin 1969 - analyse météo

 

 

Fin juin 1969 : nouvel épisode de temps froid - les premiers jours de l’été 1969 ressemblent à l’automne - il neige en montagne, des inondations se produisent dans le sud-ouest et partout, on rallume le chauffage !

 

Une veille des vacances d'été 1969 pourrie ! Albert Simon (Europe 1) dans l'émission "Salut les copains !" aux côtés de Johnny Hallyday et Sylvie Vartan - en bas : Jean Breton (présentateur météo sur RTL)

 

6 juillet 1969 (à 2 semaines du 1er pas sur la lune) : ce dimanche 6 juillet 1969 tourne à la catastrophe dans tout le Nord-ouest du pays - alors que la météo avait annoncé un temps calme, une tempête se déclenche par surprise au large de la Bretagne - en quelques minutes, les vents atteignent la force de l’ouragan sur la pointe du Finistère avec des rafales à 166 km/h à Brest, 157km/h à Penmarch, 156km/h sur l’île de Batz 151 km/h à Lanvéoc et 144 km/h à Cancale - cette tempête hors du commun en cette saison ravage ensuite toute la moitié Nord - c’est après le passage de la dépression SURPRISE que les vents se déchaînent - des centaines de yachts chavirent en Manche alors que des campings sont entièrement dévastés en Bretagne et en Normandie. De nombreuses tentes sont soufflées, des caravanes sont couchées et des chalets sont endommagés. Dans tout le secteur, nombreux sont les arbres arrachés, les tuiles emportées et les lignes téléphoniques ou électriques arrachées. Le chapiteau du cirque Bouglione est soufflé à Audierne, les vitres du palais des festivals de Dinard explosent littéralement. À Granville la toiture de la chapelle Notre-Dame du Cap Lihou est sérieusement endommagée… Enfin étant donné la saison, de très nombreux plaisanciers et pêcheurs sont en mer au moment où la tempête se déclare : nombre d’entre eux disparaissent. On compte 30 morts - ce véritable ouragan atteint Paris en soirée et dans la nuit (rafales de 119 km/h au Bourget et 104 km/h à Orléans).

 

Rafales de vent maximales relevées au cours de la tempête des 6 et 7 juillet 1969

 

Tempête du 6 juillet 1969 : la une du journal "Le Télégramme" titrant "plus de 20 morts" !

 

Les dégâts de la tempête des 6 et 7 juillet 1969

 



Tempête du 6 juillet 1969 - Sur la pointe de la Bretagne, les vents passent de la force 2 à la force 10 en quelques minutes
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Dans la nuit du 6 au 7 juillet 1969 , tous les campeurs du Nord-ouest de la France sont réveillés en sursaut par de très violents coups de vent qui arrachent parfois leur tente. La drapeau de St-Malo témoigne de la violence du vent
 


Tempête du 6 juillet 1969 : Cartes d’analyse météo - source: Mayençon

 


Tempête du 6 juillet 1969 :  Evolution de la vitesse du vent à Batz et à Caen le 6 juillet 1969 - source: Mayençon

 

Les conséquence de la tempête de la nuit du 6 au 7 juillet 1969 à Paris

 

C'était le 6 juillet 1969: une violente tempête surprend la Bretagne (francetvinfo.fr) ].



Le lendemain (lundi 7 juillet 1969), on bat des records de fraîcheur avec des températures le plus souvent comprises entre 15 et 17° l’après-midi. C'est d'ailleurs cette brutale arrivée d'air frais qui est a été à l'origine de cette tempête...

"Sous un ciel gris, Roger Pingeon bat Eddy Merkx à l'arrivée à Chamonix. L'air polaire à l'origine de la tempête balaye l'ensemble de la France. Le 8 juillet 1969, de la neige est signalée au Tour, au-dessus de Chamonix (1 500 m). La montagne est blanche jusqu'à 1 800 m. À nouveau la neige vers cette altitude après le 15 août, durant une semaine. Entretemps, "l'humanité a fait un grand pas sur la Lune", pour la première fois." Jean-Jacques Thillet - météorologiste et ex Chef de centre à Météo-France

 

Le coup de fraîcheur du lundi 7 juillet 1969 après la tempête de la nuit d'avant

 

24 juillet 1969 : des orages particulièrement violents provoquent localement de gros dégâts dans le Centre, l’Ile de France et la Picardie - les rafales de vent atteignent 167 km/h à Châteaudun où de nombreux arbres sont déracinés.

 

 

14 août 1969  : de nouveaux orages inondent des centaines de logement en région parisienne.

 

Les conséquences des orages du 14 août 1969 à Paris

 

23 août 1969 : l’automne tape déjà à nos portes - les températures ne dépassent pas les 15° dans les villes de la moitié nord et la neige apparaît dans la plupart des stations de sport d’hiver.

 

La précoce descente froide du 23 août 1969 - analyse météo

 

De la mi-septembre à la fin octobre 1969  : il ne pleut pratiquement pas - la sécheresse s’installe sur la France, excepté sur le Languedoc-Roussillon où l’on signale en revanche de graves inondations. Deux épisodes de fortes pluies se succèdent sur le Gard et l’Hérault, les 13 et 17-18 octobre 1969. En 9 jours (du 13 au 21 octobre 1969) il tombe 528 mm à Roqueredonde, 679 mm à Castanet-le-Haut (Hérault) et 515 mm au Mont-Aigoual (Gard).

 

Épisode cévenol d'octobre 1969 - cumuls de pluie

 


Inondations à Béziers le 18 octobre 1969

 

Les 7, 9 et 12 novembre 1969 : plusieurs tempêtes se déchaînent sur le nord et l’ouest du pays - le 9 novembre, une tornade ravage la petite commune de Grisy, en Picardie alors que les vents atteignent 169 km/h au sommet de la Tour Eiffel et 120 km/h à Colmar - le Nord Pas de Calais est particulièrement éprouvé par cette tempête qui provoque également d’importants dégâts en Belgique et aux Pays-Bas.

 

Les tempêtes des 7 et 9 novembre 1969 - analyse météo

 

Le tempête du 9 novembre 1969 dans le Nord

 

Tempête du 9 novembre 1969 à Paris - une grue s'abat sur un immeuble du 15e arrondissement

 

Du 25 novembre 1969 au 12 décembre 1969 (Pour plus de détails sur la neige de la fin du mois de novembre 1969 et du début du mois de décembre 1969, CLIQUEZ ICI): l’hiver 1969 arrive par la grande porte et la neige recouvre peu à peu les trois quarts de la France - dans la nuit du 7 au 8 décembre 1969, les chutes de neige paralysent le Nord Pas de Calais, la Haute Normandie, la Picardie, l’Ile de France, le Centre et le Limousin. Les températures descendent à -15° à Reims, -11° à Rouen, -10° à Lille, Orléans et Beauvais - de nouveaux épisodes neigeux mais plus espacés ont lieu à la fin du mois de décembre 1969.

 

29 novembre 1969 : l'une des descentes froides qui se produisent entre le 25 novembre 1969 et la mi-décembre 1969 - analyse météo




Puteaux - neige du 7 décembre 1969



Neige de début décembre 1969 à Paris
 

 



La neige de décembre 1969 à Toulouse

 

La neige de décembre 1969 en Ile-de-France

 

La neige de décembre 1969 en Ile-de-France - Centre

 

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1969

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.