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Chronique 1985

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1985

Repères historiques de l'année 1985 :

18 mars 1985 : Mikhaïl Gorbatchev succède à Tchernenko
L’affaire Grégory ne cesse de passionner la France
29 mai 1985 : 38 morts au stade du Heysel
août 1985 : série de tragédies à la SNCF

 

 

Évènements météo marquants de l’année 1985

 

 

Après 2 hivers particulièrement doux, une vague de froid mémorable déferle sur la France pendant tout le mois de janvier 1985 (Récit de la vague de froid de janvier 1985 >>>) - l’intensité de cette vague de froid est comparable à celle du mois de février 1956 - à Paris, il s’agit du mois de janvier le plus froid depuis l’année 1838.

Du 4 au 18 janvier 1985 : un froid polaire concerne toutes les régions. Le vendredi 4 janvier 1985: la neige envahit le nord et le centre du pays - il tombe 5cm à Paris. Le 5 janvier 1985, les températures chutent brusquement. On mesure -24° à Luxeuil les bains, -20° à Reims, -18° à Troyes et -17° à Strasbourg alors que l’après-midi, il ne fait pas plus de -10° sur tout le quart nord-est (-6° à Paris). Dans la nuit du 6 au 7 janvier 1985, une tempête de neige paralyse toute la moitié nord mais aussi le littoral basque et la Corse - il fait -25° à Grenoble. Les 8 et 9 janvier 1985, on descend fréquemment en dessous de -15° (-20° à Mont de Marsan) - il fait même -26,5° a Vire (sud calvados) et - 27,5° au Harra du pin (Orne) - la Côte d’Azur est ensevelie sous la neige avec 38cm à Nice où il fait -7°.

 


Vague de froid de janvier 1985 :  La plage de Nice sous 38cm de neige




Vague de froid de janvier 1985 :  Du coup, le ski devient possible sur la plage de Nice

 

Le 9 janvier 1985, on fait du ski sur la promenade des Anglais à Nice



Après une très légère accalmie entre le 10 et le 13 janvier 1985, une deuxième offensive sibérienne est observée entre le 14 et le 17 janvier 1985 - la vague de froid atteint alors son point culminant - les températures atteignent probablement des valeurs inférieures à -40° dans le Doubs, -25° à Louviers (Eure), -23° à Troyes, Nevers, Clermont-Ferrand, -22° à Reims, -18° à Paris et -12° à Biarritz - ces valeurs ne sont bien entendu que des exemples et le froid est partout intense.



Vague de froid de janvier 1985 : Après un incendie, à Troyes par -23°C !

 

Les dégâts provoqués par cette vague de froid sont incalculables - une très importante surmortalité est constatée et la végétation est très affectée - les palmiers gèlent superficiellement sur la Côte d’Azur - les prix des fruits et légumes flambent - la plupart des cours d’eaux gèlent et des banquises sont observées sur le littoral de la mer du nord et l’embouchure de la Loire.



Vague de froid de janvier 1985 : Des centaines de Flamands rose sont prisonniers du gel en Camargue et périssent




Vague de froid de janvier 1985 :  L'effondrement du pont de Sully-sur-Loire


Vague de froid de janvier 1985 : La terre gèle partout, et en profondeur



Vague de froid de janvier 1985 :  La Loire à Nevers

 


Vague de froid de janvier 1985 :  La Saône prise par les glaces




Vague de froid de janvier 1985 :  Denis Vincenti annonçant la persistance du froid au journal de TF1




Vague de froid de janvier 1985 :  Alain Gillot Pétré sur Antenne 2




L'effet du gel sur les palmiers de la Côte d'Azur en avril 1985, après la vague de froid de janvier 1985 ! photo Guillaume Séchet



Températures minimales mesurées en janvier 1985 - carte Guillaume Séchet


Épaisseurs de neige maximales mesurées lorsque de la vague de  en janvier 1985 - carte Guillaume Séchet

 

 

Sans atteindre l’intensité de la vague de froid du mois de janvier 1985 , une nouvelle vague de froid concerne une grande moitié nord de la France entre le 9 et le 22 février 1985 - au cours de cette période, les températures redescendent entre -10 et -18° sur tout le quart nord-est - du 13 au 18 février 1985 , les chutes de neige sont fréquentes de la Bretagne à la région Rhône-Alpes - le 18 février 1985 , on mesure 90 cm de neige à Thônon-les-Bains (Haute Savoie) - cette ville pourtant située en plaine connaît un micro-climat lié à la proximité du lac Leman. Les chutes de neige sont également très abondantes du côté suisse.


90 cm de neige à Thônon-les-Bains (Haute Savoie), le 18 février 1985 !! Presque 1m de neige dans les rues de Vevey (Suisse), le 18 février 1985 !!

 

18 février 1985 : presque tous les abords du Lac Léman (ici Genève) sont ensevelis sur la neige !!

 Neige exceptionnelle près du Léman les 16 et 17 février 1985 >>>

 

 

Du 15 au 21 mars 1985 : l’hiver ne veut pas s’en aller et de nouvelles chutes de neige affectent presque toute la France - le 19 mars 1985, il fait - 13° au Puy (700m d’altitude).

 

 

Les 3 et 4 avril 1985 : de l’air chaud remonte d’un seul coup sur l’ensemble de la France - on dépasse 25° dans le sud et l’est mais un vent très violent se lève à Toulouse (autan) et Clermont-Ferrand dans la soirée du 4 avril, ce qui déclenche une véritable tempête de poussière dans la plaine de la Limagne.

 

 

11 avril 1985 : journée épouvantable - une tempête s’abat sur tout le pays et une tornade est même observée près de la station météo du Mans - les vents atteignent 143 km/h à Brétigny (Essonne).

 

 

Du 24 au 28 avril 1985 : de fortes gelées se produisent sur presque toute la France et l’on mesure des températures parfois inférieures à -5° - les cultures déjà très éprouvées par la vague de froid du mois de janvier sont une nouvelle fois mises à rude épreuve.

 

 

Les 8 et 9 mai 1985, des inondations se produisent dans le Lyonnais et le Dauphiné - il tombe 90mm d’eau à Grenoble et 86mm à Lyon.

 

 

L’été 1985 est généralement frais, si l’on excepte le coup de chaleur des journées du 25 et 26 juillet 1985 où les températures dépassent fréquemment les 33° - le maximum est enregistré dans le Périgord avec 39°.

 

 

Les 5 et 6 août 1985 : le temps est particulièrement agité, un peu comme en plein automne - une tempête secoue le nord de la France le 5 août 1985 et d’énormes vagues liées à de très gros orages provoquent un véritable raz de marée en Camargue dans la nuit du 5 au 6 août 1985 - en pleine nuit, l’eau emporte des camions, des tentes et des caravanes ; réveillant alors des centaines de personnes aux Saintes-maries de la mer.



Un camping est balayé par le raz de marée du 5 août 1985, en Camargue

 


La 5 août 1985, il neige sur certains cols des Pyrénées

 


5 août 1985 : Les Côtes de la Manche, touchées par une tempête automnale !

 

Le mois de septembre 1985 et le début du mois d’octobre 1985 sont très chaud et surtout très sec - la sécheresse devient problématique sur de nombreuses régions.

 

Du 17 septembre 1985 au 7 octobre 1985 : les températures sont très élevées - on dépasse quotidiennement les 25° sur presque tout le pays avec de fréquentes pointes entre 30 et 34° - des records de chaleur sont battus entre le 1er et le 4 octobre 1985 où l’on mesure 29° à Paris, 30° à Orléans, 31° à Auxerre, 32° à Bordeaux, 34° à Pau et 35° à Dax.

 

 

Du 17 au 28 novembre 1985 : le froid prend sa revanche - la neige apparaît un peu partout et les gelées sont quasiment permanentes, sauf sur le littoral - on relève -11° à Dijon, le 27 novembre 1985 et -13° au Puy le 28 novembre 1985.

 

 

Les 3 et 4 décembre 1985 : un effet de foehn (vent chaud soufflant de la montagne) fait monter la température à 25° à Biarritz (où il ne fait pas moins de 20° la nuit) et 27° à Pau.

 

 

A partir du 27 décembre 1985 : une nouvelle vague de froid (la 4ième de l’année) envahit la moitié nord - il neige abondamment des Pays de la Loire à l’Alsace et la température descend à -17° à Troyes, -16° à Poitiers et -12° à Tours et Orléans.

 

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1985

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.