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Chronique 2003 - De Juillet à Septembre

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2003

Repères historiques de l'année 2003

 

19 janvier 2003 : L’Angleterre remporte la coupe du monde de Rugby en Australie.
11 mars 2003 : La pneumonie atypique (SRAS) devient une menace mondiale.
14 décembre 2003 : Saddam Hussein est capturé par les américains dans son fief de Tikrit.

 

 

Évènements météo marquants de juillet à septembre 2003

 

 

L’été 2003 est le plus chaud depuis des siècles - la chaleur et la sécheresse sont impressionnantes (notamment en région Rhône-Alpes et en Auvergne). De terribles orages se produisent - gigantesques incendies dans le midi - les plus importants depuis 1989.



La sécheresse débute dés le milieu du printemps 2003, comme ici en Auvergne

La sécheresse de la période de février à mai 2003

 

 

De début juin à la fin août 2003, une très longue période de fortes chaleurs accable la France, aggravant la sécheresse qui sévit déjà depuis le mois de mars 2003.

 

 

Le 15 juillet 2003 , des orages dévastent des campings à Biscarosse (Landes) - la Gironde, l'Indre-et-Loire et les Pyrénées-Atlantiques sont également touchés - les rafales atteignent 158 km/h à Bordeaux (en plein centre-ville, le toit de la piscine de la rue Judaïque s'envole, comme celui du hangar du centre de fret de l’aéroport de Mérignac), évaluées jusqu'à 150 km/h en Indre-et-Loire (et mesurées à 126 km/h à St Christophe dans le nord département).

Le bilan est de 5 morts, plus de 70 ont été blessées dont 9 gravement (la plupart se trouvant dans des campings.et des dégâts considérables). 336 000 foyers sont privés d’électricité. De nombreux arbres sont déracinés, des toitures sont emportées, des caves inondées, des vignes et des cultures sont hachées et saccagées par la grêle. Par ailleurs, la circulation des trains est interrompue sur plusieurs lignes autour d’Angers et sur l’axe Bordeaux-Hendaye. Des grêlons de diamètre supérieur à 5 cm (voire 10 cm pour les plus gros) sont observés dans les Pyrénées-Atlantiques. Les journaux locaux (Pyrénées Presse : L’Eclair et La République des Pyrénées) mentionnent même un grêlon de 1300 g (ce qui constituerait un record en France). Le journal agricole « Le Sillon » parle de grêlons de 9 cm de diamètre vers Oloron. Des toitures sont percées (presque toutes les maisons de Féas, de nombreuses maisons à Estos, Agnos et Oloron), des voitures sont parfois complètement détruites, des cultures hachées.

 

Grain orageux du 15 juillet 2003 - rafales de vent maxi

 

Au passage de la ligne de grains, il tombe :

  • 83 mm en 1h à Bréville (Charente)
  • 53 mm en 1h à Cazaux (Gironde) et à Saint-Germain (Charente-Maritime)

Tout le long de la trajectoire du système orageux, les cumuls de pluie sont de l’ordre de 30 à 50 mm en seulement 2-3 h, et localement jusqu’à 60-70 mm.

 

Cumuls de pluie enregistrés au cours du grain orageux du 15 juillet 2003 (souvent en seulement 2 à 3h)

 

Orages et dégâts du 15 juillet 2003 Biscarosse (Landes)

 

 

Les 19 et 28 juillet 2003 , le Massif des Maures est en flammes - de multiples foyers se déclenchent dans tout le sud-est pendant plusieurs semaines.

 

Incendies dans le Var en juillet 2003

 

 

VAGUE DE CHALEUR AOÛT 2003

Du 3 au 13 août 2003 : la France connaît des journées HISTORIQUES - jamais, la chaleur n’avait atteint une telle intensité pendant une période aussi longue, par le passé - pendant 10 jours consécutifs, les températures dépassent 35° sur au moins les trois-quarts du pays - cette vague de chaleur provoque la mort de plus de 15 000 personnes - du jamais vu depuis la libération. A cette occasion, le record de chaleur national est battu avec 44,1°C à Conqueyrac (Gard), puis il sera battu le 28 juin 2019 avec 46,0°C à Vérargues (Hérault) et 45,9°C à Gallargues-le-Montrieux (Gard).

La journée la plus chaude enregistrée depuis le début des relevés météo est celle du 5 août 2003.

En Ile-de-France, des records de chaleur sont battus, notamment à Saint Maur (94) : 42,2°C le 6 août 2003, Le Bourget : 40,2°C le 12 août 2003, Orly : 40,0°C le 12 août 2003. En revanche, la station météo de Paris-Montsouris n'a pas battu son record de 1947 mais a battu le record de la nuit la plus chaude avec 25,5°C le 12 août 2003.


 

Canicule du mois d'aout 2003 : Une semaine et demi de canicule historique, à Paris

 

La canicule du mois d'août 2003 est incontestablement un évènement majeur et jamais vu jusqu'à présent

 

 

Août 2003 caniculaire : nombre de jours avec températures maximales au-dessus de 40°C et au-dessus de 35°C en France



Les masses d’air à 1500m d’altitude au cours de la journée du 10 août 2003


Les journées du 10 et 12 août 2003 sont l’une des plus chaudes de l’histoire, après celle du 5 août 2003 - températures minimales et maximales

 

Voici quelques records absolus de températures maximales battus en France lors de cette canicule du mois d'août 2003 >>>

 

Les stigmates de la sécheresse de l'été 2003 trouvent leur origine dans la sécheresse constatée entre février et mai 2003 qui se poursuit durant  l'été 2003 avec un niveau de chaleur jamais atteint !

La sécheresse de la période de février à mai 2003

 

                            
Les stigmates de la sécheresse de l’été 2003 et comparaisons de la sécheresse de 2003 avec celle de 1976 qui fut plus importante dans le Nord-ouest mais pas dans le Sud-est

Notez enfin pour anecdote que les vendanges ont commencé le 15 août 2003 dans le Beaujolais et le 6 août 2003 en Languedoc Roussillon !

 

 

Nuit du 28 au 29 août 2003 : la vague de chaleur se termine - très violents orages dans la vallée du Rhône - nombreux arbres déracinés à Bourgoin (Isère) et Chambéry (Savoie) - rafales de vent de 130 à 150 km/h.

 

 

Du 15 au 21 septembre 2003 : ultime vague de chaleur - les températures sont quotidiennement comprises entre 28 et 30° - le ciel reste parfaitement clair et la sécheresse s’aggrave de nouveau - les cerisiers refleurissent dans la région de Grenoble.

 

 

22 septembre 2003 : pluies diluviennes dans l’Hérault, le Gard et la Camargue - 1m d’eau dans les rues de Lunel (Hérault) - 1 mort - en raison des inondations, des centaines d’automobilistes abandonnent leurs véhicules dans la région d’Arles (Bouches-du-Rhône) où l'on mesure 40 cm d’eau dans les rues. Montpellier est également inondé alors que e Vidourle déborde dans le Gard.

En fin d’après-midi du 22 septembre 2003, une tornade se forme à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) - une trentaine de maisons sont touchées et quelques arbres sont déracinés.

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2003

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.