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Chronique 2006 - D'Octobre à Décembre

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2006

 

Évènements météo marquants d'octobre à décembre 2006

 

 

Le 1er octobre 2006, une tornade ravage une partie du Hainaut (Belgique) >>>

Dégâts suite à la tornade du 1er octobre 2006 sur le Hainaut en Belgique - Weerwoord

 

 

Tempête Renate du 3 octobre 2006, une dépression alimentée par de l’air tropical se creuse dans le golfe de Gascogne. Vers 8h, le centre dépressionnaire passe au nord du bassin d’Arcachon où les vents dépassent 150 km/h (151 km/h à Biscarosse et 166 km/h au Cap Féret). Des arbres sont déracinés par milliers, jusqu’à Bordeaux où les rafales atteignent 115 km/h. Cette dépression 995 hPa est propulsée par un puissant courant jet et traverse tout le pays, du sud-ouest vers le nord-est. Une ligne de grain particulièrement violente balaye le Massif central et la région Rhône-Alpes. Les reliefs sont balayés par de violentes rafales au passage de cette limite avec 187 km/h au sommet du puy de Dôme (63), 157 km/h à Vernine (63) alors que 151 km/h sont mesurés au mont Aigoual (30). De très fortes pluies provoquent des inondations dans le nord-est où il tombe souvent 50 à 100mm en 24h.

Les dégâts de cette tempête sont importants dans les Landes, la Gironde et la Dordogne. Un mur s’écroule à l’école St Gabriel à Bordeaux (33) faisant 3 blessés. 250 000 foyers privés d’électricité. Des centaines de lignes téléphoniques et des relais de téléphonie mobile sont coupés durant plusieurs jours. L'électricité et des voies ferrées sont coupées dans le Massif central et le Limousin. Les crues sont fréquentes dans les Vosges, en Meurthe-et-Moselle et en Moselle - notamment à Lunéville (54) et Varangéville (54), le centre-ville de Rambervillers (88) est recouvert de 80 cm d’eau, de nombreux axes routiers sont coupés (routes nationales 4, 59, 57 et 420, ainsi qu’une soixantaine de routes départementales). Pour la 1ère fois, l’activation de la vigilance crue au niveau rouge en France.

 

Rafales de vent maximales durant la tempête Renate du 3 octobre 2006

 

Tempête Renate du 3 octobre 2006 - analyse météo

 

Cumuls de pluie lors de la tempête Renate du 3 octobre 2006

 

 

Les 11 et 12 octobre 2006, de fortes pluies se produisent sur la région Midi-Pyrénées et le Languedoc-Roussillon. Il tombe plus de 70mm en 24h à Toulouse (record), 123mm à Sète, 176 mm aux Plans (34).

 

 

Les 19 et 20 octobre 2006, un épisode très pluvieux concerne le sud-est. Il tombe plus de 300mm en 24h entre la Lozère et l’Ardèche puis les orages se décalent vers la Corse et l’on relève 157mm à Porto-Vecchio. Des routes sont coupées dans les Cévennes.

 

 

Nuit du 23 au 24 octobre 2006 : Une dépression 978 hPa circule rapidement de la pointe du Finistère au sud-est de l’Angleterre. Des vents très forts balayent tout le quart nord-ouest mais il s’agit d’une tempête tout à fait de saison. Les rafales atteignent 135 km/h au sud de la Bretagne et 90 km/h à Melun, 95 km/h à St Maure, 94km/h à St Arnoult (Oise) et 130 km/h au sommet de la Tour Eiffel. Le bilan est de 1 mort. Un porte conteneur échoue également au large de La Rochelle. D’autre part, une tornade ravage une partie de la commune d’Arques, près de Saint-Omer (Pas-de-Calais), à l’arrivée de l’air chaud d’altitude propulsé par la dépression dans la soirée du 23 octobre 2006.

 

 

Septembre et octobre 2006 sont extrêmement doux. La période de douceur qui débute le 1er septembre, se prolonge au-delà du mois d’octobre. Le 26 octobre 2006 est une journée encore plus exceptionnelle que les autres. Un nuage de sable survolle tout le sud-ouest de la France et les températures atteignent des valeurs extraordinaires : 32° à Echirolles (banlieue de Grenoble), 31° à La Parata et Ajaccio (Corse), 31° au Versoud (agglo. de Grenoble), 28° à Marseille, 27° à Lyon, 26° à Colmar, Lons-le Saunier, Besançon et Mâcon.
Le 28 octobre 2006, on relève plus de 26° des Pyrénées à la Méditerranée avec une pointe à 30° au Luc en Provence et à Calvi.

 

 

Les 15 et 16 novembre 2006, la douceur revient en force car une puissant courant de sud s’installe du Maroc à la Scandinavie. Le 17 novembre 2006, les températures dépassent largement 15° sur toute la France, atteignant 17/18° en IDF, 18/20° dans le nord-est et 20 à 24° dans le sud-ouest (24° à St-Girons).

Le 18 novembre 2006, une tempête de sud se déclenche sur les préalpes (rafales à 120km/h à Chamrousse - température de 21° dans la nuit à Grenoble) et de fortes pluies ont lieu dans la vallée du Rhône. Plusieurs routes sont coupées dans le Gard.

 

 

Les 24 et 25 novembre, un puissant courant de sud s’installe de nouveau sur notre pays, véhiculant de l’air chaud à tel point que des records sont pulvérisés. Il fait jusqu’à 19° à Paris et sur un grand quart nord-est, 20° à Clermont et Lyon, 22 à 23° à Grenoble et 24° à St Girons. Les vents dépassent 100 km/h dans le nord-ouest et l’axe rhodanien (110 km/h à Mâcon, 125 km/h à Chamrousse et 130 km/h sur le Vercors).

 

 

3 décembre 2006 : De fortes pluies orageuses provoquent des inondations sur la Côte d’Azur et l’est de la Provence, notamment à Fréjus et dans l’Estérel. Il tombe près de 230 mm d’eau en une nuit à St Raphaël et 200 mm en 24 heures (majoritairement en 12 heures) à Fréjus (Var).

Inondations des 2 et 3 décembre 2006 à Fréjus (Var)

 

 

3 décembre 2006 : Par ailleurs, un fort coup de vent a lieu dans le nord-ouest (rafales de 130 km/h dans le Finistère, 115 km/h sur le sud de la Bretagne et le littoral du Nord Pas de Calais). Une éolienne tombe dans la banlieue lilloise. Les valeurs maximales se sont produites sur le littoral des Alpes-maritimes, avec 90 mm en 1 heure à Saint-Jean-Cap-Ferrat.

 

 

Tempête Véra du 8 décembre 2006 : Une dépression en provenance du Golfe de Gascogne remonte rapidement vers la Haute-Normandie. Les vents dépassent 100 km/h sur le Poitou-Charente, les Pays de la Loire, le Centre, l’IDF. On relève 148km/h près de Nantes, 125 km/h à Saint-Etienne (42), 122 km/h à Paris-Montsouris, 119 km/h à Roissy et au Bourget (1 personne est écrasée par une pancarte publicité à Paris), 114 km/h à Orléans et 112 km/h à Tours. De très fortes pluies se produisent sur la Normandie et la Bretagne. Une tornade se forme sur les Monts du Lyonnais. Le vent de sud atteint parfois 150 km/h sur le plateau du Vercors.

Les conséquences du passage de cette tempête sont considérables en raison de la soudaineté des rafales et de l’extension spatiale des vents violents incluant de grandes villes avec 1 mort à Paris, 16 blessés sur la France, 300 000 foyers privés d’électricité (notamment chutes d’arbres), des camions sont renversés sur le pont de Chéviré à Nantes (44), de nombreuses routes coupées par les arbres couchés sur les chaussée, des crues de la Sèvre-Nantaise, de la Liane dans le Pas-de-Calais.

 

Tempête Véra du 8 décembre 2006 - analyse météo

 

Tempête Véra du 8 décembre 2006 - rafales de vent maximales

 

 

15 décembre 2006 : De fortes pluies orageuses provoquent des inondations à l’est de la Corse où il tombe localement 400 à 500 mm en une journée.

 

 

25 décembre 2006 : Avec les conditions anticycloniques qui persistent depuis plus d’une semaine, les inversions thermiques sont très nettes. Les températures maximales restent négatives sur les trois-quarts de la France (parfois -4 à -5° à l’ouest du Massif central) alors qu’en montagne, il fait parfois plus de 10 voire 15° au-dessus de 800m d’altitude (16° à Embrun).

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2006

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.