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Les hivers en France

Du 25 février au 17 mars 1909: Le ski apparaît en Région parisienne

 
  • Une vague de froid tardive sévit sur tout la France. Le 4 mars, on enregistre -11° à Clermont-Ferrand, -10° à Besançon et -7° à Dunkerque. La neige est fréquente et parfois abondante sur tout le quart Nord-ouest, y compris en Bretagne, Normandie et en Région parisienne avec une épaisseur de 15 à 20 cm. La tempête de neige surprise du 3 mars fait d’ailleurs passer les météorologistes pour « des charlatans qui ne s’étonnent jamais de rien mais qui ne prévoient pas les phénomènes… » (est-il écrit dans un journal). Au cours du week-end des 4 et 5 mars, des courses de skis (télé mark) et de luges sont organisées sur les pentes de St-Cloud. Notons d’ailleurs qu’après avoir débuté dans les années 1890 à Chamonix et St Moritz (Suisse), le développement des sports d’hiver en tant que pratique touristique continue son expansion mais, selon Bertrand Larique «  il est accompagné de nombreux conflits et résistances de la part des populations locales. Tout d’abord méfiantes vis-à-vis d’une activité dont elles n’ont pas été à l’origine, ces dernières se montrent parfois réticentes à une innovation dont elles ne maîtrisent ni le développement ni les retombées et qui viennent perturber leur mode de vie traditionnel pour les menacer dans leur identité même ».

  • Moins agréable : cette neige paralyse le tramway, et les chevaux de fiacre ne peuvent plus avancer (il faut d’ailleurs signaler que cette année 1913 marque la fin de la traction animale dans les transports Parisiens). Pas moins de 300 000 francs sont consacrés au déblaiement des voies parisiennes (1100 cantonniers), ce qui déclenche de vives protestations dans les journaux alors que quelques semaines auparavant, ces mêmes journaux pointaient du doigt le manque de réactivité des autorités... A signaler que de l’autre côté de l’Atlantique, à Washington, la transmission des pouvoirs du nouveau président Taft se déroule dans un blizzard indescriptible. Cette énorme tempête n’a rien à voir avec la situation en France.


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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.