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Les hivers en France

Un jour de l’an Sibérien

 
  • On peut considérer que la dernière vague de froid du 20eme siècle a eu lieu entre la fin du mois de décembre 1996 et le début du mois de janvier 1997. D’une manière générale, il s’agit de la plus importante vague de froid depuis janvier 1987.
    Le froid arrive en réalité dans la journée du 23 décembre 1996, mais c’est surtout durant la soirée du réveillon de Noël que les conditions météo se dégradent. Un véritable déluge de grêle s’abat sur Fréjus (Var) où les rues sont rapidement bloquées. Certaines toitures vont même jusqu’à s’effondrer sous le poids des grêlons, et un épais manteau blanc persiste au sol durant toute la nuit de Noël. Pendant ce temps, Draguignan est ensevelie sous 30cm de neige, alors que des pluies verglaçantes paralysent par surprise la circulation en Région parisienne - certains franciliens passeront le réveillon dans leur véhicule ! Le 27 décembre, les températures descendent entre –10 et –15° dans le Nord-est, et ce froid Sibérien envahit progressivement une bonne moitié de la France. La neige recouvre notamment la Corse (8cm à Bastia), et tout le centre de l’île est coupé du monde (60cm à Corte). Le sommet de cette vague de froid est atteint le 1er janvier où la température maximale ne dépasse pas –10° en Alsace-Lorraine, Bourgogne, Picardie et Haute-Normandie et -8° à Paris. La capitale connaît alors son 1er janvier le plus glacial depuis au moins 150 ans. Du 2 au 5 janvier, de fortes chutes de neige ont lieu sur la région Rhône-Alpes, puis elles touchent les trois-quarts du pays. Le retour des vacances de Noël est une vraie catastrophe car la moitié de la France est paralysée. Dans la vallée du Rhône, le TGV est victime de la neige collante qui enrobe les caténaires et coupe le courant. 5700 voyageurs de la SNCF sont alors bloqués, et l’on doit faire appel aux locomotives diesel des années 50 pour défier la météo (prouvant encore une fois que le matériel moderne actuel dépend beaucoup trop du bon vouloir de l’électricité). Toujours dans la même région, 5000 automobiles de la nationale 7 sont également piégées dans la tempête de neige entre Valence et Montélimar; pour certains, le voyage durera 28 h… De peur qu’un carambolage et qu’un engorgement se produise, le préfet de la Drôme avait cru bien faire en fermant l’autoroute, déplaçant ainsi le problème sur la nationale qui, en cas d’embouteillage est encore moins accessible que l’autoroute. Quasiment la même situation se produit dans le Sud-ouest du pays, et 5000 automobilistes sont également neutralisés sur l’autoroute A 10 reliant Paris au Sud-ouest ! Au cours de cette période glaciale, la Loire est en partie gelée, une banquise se forme également près de Dunkerque (on marche sur la mer gelée - un événement qui ne s’était pas produit depuis 1985) et la température atteint -23°C à Troyes. Les SDF (de plus en plus nombreux d’année en année) subissent de plein fouet les rigueurs des températures car certains refusent de rejoindre les refuges. Et pour fermer cette longue liste peu encourageante (mais la neige n’a pas que du mauvais), on peut citer ces milliers de foyers restés sans chauffage, sans eau chaude et sans lumière durant des jours et obligés d’utilisés les moyens du début du siècle.


  • Bref, on a l’impression de vivre les mêmes galères qu’il y a 10, 20 ou même 30 ans. Pourtant, la société continue de se moderniser (ce qui ne l’empêche pas de rester assez vulnérable face aux intempéries). A partir de 1995, l’ascension du téléphone mobile et de l’internet vont complètement bouleverser le contenu des bulletins météo. La progression est surtout importante au début des années 2000, et en décembre 2005, plus d’un Français sur deux est connecté à internet. La météo devient partout accessible et l’on trouve même des informations jusque là réservées aux professionnels. Des sites météo très ciblés et gratuits (comme www.meteo-paris.com) font leur apparition. A partir du 21 juin 1995, La Chaîne Météo diffuse ses bulletins 24h/24, et quelques sociétés privées de météo apparaissent (en 1987 pour MeteoConsult et en 1997 pour MeteoNews). Après les tempêtes de décembre 1999, Meteo-France met en place des alertes météo destinées au grand public et relayées par les médias dés qu’un événement est en vue, et l’ensemble population est informée de l’arrivée de la moindre chute de neige.

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  • Ces informations ont été recueillies par Guillaume Séchet. Toute copie est strictement interdite.

  • Copyright 2010. Guillaume Séchet pour meteo-paris.com

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.