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Automne 2020 en France : une douceur toujours omniprésente

L’hiver calendaire n’est pas encore arrivé (21 décembre), mais d’un point de vue météorologique, ce dernier a débuté depuis le 1er décembre. L’occasion d’effectuer le bilan climatologique de l’ AUTOMNE 2020 (mois de septembre, octobre et novembre) en termes de température, pluviométrie et ensoleillement, sur notre panel de 73 stations métropolitaines*.

 

Les mois sous les moyennes de saison deviennent bien rares ces derniers temps. Mais au niveau des saisons, il devient désormais quasi-impossible de passer dans le bleu. Cet automne 2020 l’a encore prouvé : avec une anomalie nationale de +1.0°C (température moyenne de 14.17°C), cet automne se classe au 6e rang des plus chauds depuis le début des relevés, ex-æquo avec l’automne 1949 mais aussi 2019.

Malgré cela, nous sommes restés à distance du record de l’automne 2006 (15.54°C, anomalie de +2.3°C). Le podium est par ailleurs complété par 2014 (15.36°C / +2.2°C) et par 2001 (14.89°C / +1.7°C).

 

Cet automne avait débuté en septembre par des conditions… tout simplement estivales ! Il a fallu attendre la dernière décade de septembre pour basculer sous des températures nettement plus fraîches, de quoi voir les premiers flocons de la saison en montagne. Les températures sont restées plutôt fraîches entre la fin septembre et la mi-octobre, de quoi boucler un mois d’octobre sous les moyennes mensuelles, interrompant une série incroyable de 16 mois d’anomalie chaude en France. Ceci n’a été que de courte durée, puisque les deux premières décades de novembre ont été anticycloniques, ensoleillées et surtout très douces.

Vous pouvez retrouver le récapitulatif détaillé de ces trois mois automnaux en cliquant sur les liens ci-dessous :

  • Septembre 2020 : +1.7°C (>>)
  • Octobre 2020 : -0.5°C (>>)
  • Novembre 2020 : +2.0°C (>>)

 

Sur notre panel de stations, aucune ville n’a terminé sur une anomalie thermique négative. Seules certaines villes Méditerranéennes ainsi que la pointe Finistère ont vu des températures peu ou prou conformes aux moyennes (+0.2°C à Ajaccio, Bastia et Perpignan, +0.4°C à Marseille-Marignane et Brest).

La Bretagne ainsi que les régions situées au sud d’une ligne Bordeaux-Lyon possèdent généralement une anomalie de température inférieure à +1°C. A contrario, cet excédent se montre notable d’autant plus que l’on prend la direction du Nord et de l’Est de la France, s’approchant localement des +2°C : notons +1.5°C à Paris, +1.6°C à Tours ou encore Lille, +1.7°C à Melun ou Charleville-Mézières, et jusqu’à +1.9°C à Langres (maximum de notre panel).

 

Sur le critère des précipitations, les trois mois de l’automne ont été fluctuants et bien différents les uns des autres. Malgré tout, la balance penche dans le négatif avec un déficit sur notre panel de stations qui atteint -14% à l’échelle nationale.

Si les deux premières décades de septembre étaient marquées par une sécheresse générale, la fin du mois a permis de rattraper quelques peu la situation. S’en est suivi un mois d’octobre plutôt humide, marqué par la tempête Alex ayant provoqué des inondations dévastatrices dans les Alpes-Maritimes (jusqu'à 500mm >>). Nouveau retournement brutal de situation en novembre, où les conditions anticycloniques ont limité les pluies sur l’ensemble du territoire national.

Pour rappel, voici le bilan détaillé des mois de septembre, octobre et novembre :

  • Septembre 2020 : -9% (>>)
  • Octobre 2020 : +30% (>>)
  • Novembre 2020 : -62% (>>)

Une hétérogénéité est aussi présente géographiquement parlant. Si le bilan national présente un déficit, notons tout de même un automne plus humide que la normale dans le Sud-Ouest du pays : jusqu’à +44% à Mont-de-Marsan, +35% à St-Girons, +29% à Bergerac. C’est également le cas le long des côtes de la Manche, avec un déficit maximal sur notre panel de +55% à Saint-Brieuc.

Ailleurs, le déficit s’est creusé, notamment sur une bande s’étalant de la Normandie à la Provence, en passant par le Massif-Central. Pour les déficits les plus marqués, citons Montpellier (-75% soit ¼ du cumul saisonnier habituel), -57% à Clermont-Ferrand, -47% à Nîmes, -46% au Puy-en-Velay, -44% à Beauvais. Le déficit s’est également montré notable en Alsace avec deux fois moins de pluie qu’espéré (-50% à Strasbourg, -48% à Colmar). Malgré un déficit assez généralisé sur le bassin Parisien, la station de référence de la capitale s’en sort plutôt bien, avec un très léger excédent de +3% à Paris-Montsouris.

 

L’important déficit sur les régions centrales, en Auvergne, Alsace ou encore Sud-Est se manifeste par des accumulations inférieures à 150mm sur ces trois mois d’automne. Par endroit, ce cumul est encore plus faible, n’ayant pas dépassé la barre des 100mm : c’est le cas de Beauvais (98mm), Strasbourg (86mm), Colmar (80mm), Clermont-Ferrand (67mm) et de Montpellier (60mm), le minimum de notre panel.

De manière générale, c’est en se dirigeant vers l’Ouest ainsi qu’au pied des Pyrénées où l’arrosage a été le plus significatif, secteurs où l’on dépasse aisément les 200 voire 300mm (323mm à Brest, 340mm à St-Brieuc, 343mm à Cherbourg, 373mm à Mont-de-Marsan). Biarritz, une des villes habituellement les plus arrosées du pays, le prouve encore en cette automne 2020 avec un cumul de 510mm, maximum du panel.

 

Plus doux, plus sec… et plus ensoleillé, ces trois adjectifs sont souvent associés. C’est donc une nouvelle fois le cas puisque cet automne a été marqué par un léger excédent d’ensoleillement, de l’ordre d’environ +10% à l’échelle nationale sur notre panel de stations.

Le mois de septembre estival, et le mois de novembre anticyclonique et exceptionnellement ensoleillé ont fortement influé sur la tendance globale. Le temps plus perturbé et plus gris du mois d’octobre n’aura pas a été suffisant pour se rapprocher de la moyenne saisonnière.

Retrouvez-ci-dessous les détails de ces 3 mois d’automne au niveau de l’ensoleillement :

  • Septembre 2020 : +12% (>>)
  • Octobre 2020 : -25% (>> )
  • Novembre 2020 : +59% (>>)

Très peu de villes n’ont pas réussi à atteindre leur « quota » de soleil durant cet automne. Hormis Abbeville (-18%), Brest (-3%), Montpellier (-3%) ou encore Nîmes (-2%), l’excédent demeure généralisé. Il est d’ailleurs bien plus notable du Sud-Ouest au Nord-Est, franchissant +10 à +20%. C’est dans le Grand-Est où le soleil a été le plus bénéfique par rapport à la moyenne, avec un excédent de +21% à Nancy, et même +23% à Colmar, maximum sur notre panel de stations.

 

Une fois n’est pas coutume, notons un dégradé d’ensoleillement entre le nord et le sud du pays. Pour les moins privilégiés, il fallait être au nord de la Seine, avec moins de 400 heures de soleil cumulé : 339h à Cherbourg, 336h à Charleville-Mézières, 328h à Brest et même 284h à Abbeville (où une défaillance de sonde est soupçonnée).

A l’inverse, le quart Sud-Est a profité de plus de 500 voire même 600 heures de soleil au cours de ces trois mois d’automne : jusqu’à 616h à Ajaccio, 623h à Marseille-Marignane et 638h à Saint-Auban, maximum de notre panel. Sur le reste des régions, cet ensoleillement tourne en moyenne entre 400 et 500h. Pour la capitale, ce bilan est de 420 heures au parc Montsouris.  

 

* PANEL DE 73 STATIONS (pas de données d'ensoleillement sur les stations soulignées et en italique)  :

Abbeville, Agen, Ajaccio - Campo Dell'Oro, Albi, Alençon, Angers-Beaucouzé, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive-Laroche, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Chateau-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, Evreux, Hyères, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Lille, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Metz, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier-Fréjorgues, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Romorantin, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Etienne, Grenoble - Saint-Geoirs, Saint-Girons, Saint-Quentin, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Récapitulatif :

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.