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Bilan météo et climatique de février 2022 : doux, ensoleillé et particulièrement sec

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de FÉVRIER 2022 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

 

Avec une indicateur thermique national de 8.1°C, ce mois de février a été particulièrement doux : l'anomalie mensuelle s'élève à +2.3°C par rapport à la moyenne de la période 1981-2010. Un mois qui n'est toutefois pas dans le top 10 des plus doux observés dans le pays.

 

La quasi-intégralité des journées ont été plus douces que la moyenne. Seules les journées du 12, du 26 et du 27 février ont été "très légèrement" plus fraîches (où à considérer dans les moyennes de saison). Plus remarquable encore, l'ensemble des 28 après-midi du mois ont terminé en excédent thermique : une première depuis l'après-guerre en février, et seulement la 4e occurrence depuis 1947 (après novembre 1994, juin 2003 et décembre 2015).


Indicateur thermique national - février 2022 - Infoclimat

 

L'ensemble des villes de notre panel de stations a terminé ce mois de février 2022 sur un excédent égal ou supérieure à +1°C. Les excédents les plus faibles ont été observés sur la façade Atlantique, sur le Limousin, en Côte d'Azur ou encore en Corse (+1.0°C à Ajaccio, +1.3°C à Biarritz, +1.4°C à Nice et Bastia, +1.6°C à Lorient et Bergerac).

 

Dans le quart Nord-Ouest, la douceur a même été assez remarquable avec une anomalie atteignant par endroit les +3°C (+3.0°C à Lille, Abbeville et Metz, +3.1°C à Troyes, +3.2°C au Touquet-Paris-Plage, +3.4°C à Nancy, +3.6°C à Colmar et jusqu'à +3.7°C à Strasbourg). A Paris, le bilan est proche des 3°C avec +2.8°C sur la station du parc Montsouris.

 

Niveau précipitations, nous venons de vivre un nouveau mois particulièrement sec, avec un déficit ayant atteint -38% à l'échelle nationale sur notre panel de stations. Depuis août dernier, seul le mois de décembre a été humide, soit 6 mois secs observés sur les 7 derniers, une récurrence inquiétante à la fin de l'hiver.

 

Sur notre panel, seules 5 petites stations ont réussi à atteindre leur moyenne mensuelle : il s'agit de Langres (+1%), Charleville-Mézières (+5%), Cherbourg (+11%), Troyes (+12%), et Melun (+13%).

Partout ailleurs, les pluies ont été bien limitées voire quasi-inexistantes au cours du mois. Sur les Pays de la Loire ou encore en région Centre-Val-de-Loire, ce déficit atteint -40 à -60%. Il atteint les -70% le long de la Garonne, et dépasse même les -90% sur le Languedoc-Roussillon ainsi que la façade orientale de la Corse (-90%C à Montpellier, -96% à Bastia, -98% à Perpignan), où la sécheresse continue de s'aggraver après un mois de janvier déjà exceptionnellement aride. Pour la capitale, le bilan est de -27% au Parc Montsouris.

 

La moitié des villes de notre panel n'ont récolté pas plus de 30mm de pluie au cours du mois (Paris terminant avec 30.2mm). Un mois très peu arrosé voire même totalement sec près du golfe du Lion, sur l'Est-Corse, en plaine de la Limagne ou plus localement en Picardie où il n'est pas tombé plus de 10mm (9mm à Beauvais et Clermont-Ferrand, 5mm à Perpignan, 2.2mm à Bastia et seulement 1.2mm à Perpignan).

 

Certaines stations des Alpes, les Ardennes, la Franche-Comté, l'Ouest de la Bretagne ou encore les abords du Limousin sont parvenus à limiter quelques peu la casse avec des cumuls ayant dépassé les 50mm. Notons pour les valeurs les plus élevées : 76mm à Besançon, 78mm à Cherbourg, 84mm à Bourg-Saint-Maurice, 91mm à Charleville-Mézières et jusqu'à 92mm à Brest pour la ville la plus arrosée de notre panel national.

 

 

Outre le côté sec, ce mois de février a également été bien ensoleillé à la faveur de conditions souvent calmes et anticycloniques. A l'échelle nationale, le bilan est excédentaire de +23% sur notre panel.

 

Seule la Bretagne sort véritablement du lot avec un mois plus conforme aux moyennes, voire même déficitaire en direction du Finistère (-25% à Brest). A l'inverse, le soleil a été remarquablement généreux en se dirigeant vers l'Est et le Nord, avec un excédent compris entre +30 et +50%, voire même localement au delà (+51% à Paris, +55% à Mâcon, +60% à Lyon, +61% à Saint-Quentin).

 

En termes de durée totale d'insolation, la quasi-totalité des villes ont cumulé plus de 100h d'ensoleillement au cours du mois. Bretagne, Normandie, Loire-Atlantique ou encore Champagne-Ardennes sont les secteurs où certaines stations ne sont pas parvenues à dépasser ce seuil (97h à Nantes, 95h à Cherbourg, 94h à Saint-Dizier, 93h à Charleville-Mézières, Rennes et Rouen, 92h à Lorient, 79h à Saint-Brieuc et seulement 58h à Brest).

 

Des Pyrénées à l'Alsace, vous avez pu profiter de 110 à 150h de soleil en moyenne. Mais comme à l'accoutumée, ce sont les villes du Sud-Est qui ont bénéficié du plus grand nombre de journées ensoleillées avec un seuil de 200h dépassé en Corse et Provence (200h à Bastia, 202h à Embrun, 205h à Ajaccio, 211h à Nice et un maximum de 216h à Saint-Auban).

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Rouen, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Calais, Cherbourg, Hyères, Lille, Metz, Romorantin.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.