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Bilan météo et climatique de mars 2021 : très peu de pluie, beaucoup de soleil !

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de MARS 2021 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

 

Mars est le premier mois du printemps météorologique, et est le théâtre des premières journées de grande douceur. Pour beaucoup, nous retiendrons alors de ce mois de mars 2021 l’exceptionnelle douceur voire la véritable bouffée de chaleur estivale qui a touché le pays à partir du 29, avec des records pour plus du tiers des stations métropolitaines (jusqu’à 29.9°C dans les Pyrénées-Atlantiques >>).

 

Mais en réalité, ce mois a été bien plus contrasté, avec une période plutôt fraîche entre le 14 et le 24 mars, avec un pic autour de l’équinoxe du 20 mars où les gelées étaient présentes, tout comme la neige jusqu’en plaine (>>). Durant les deux premières semaines du mois, courtes périodes douces et fraîches se sont également succédé… 

Graphique : Infoclimat.fr

 

De la douceur, de la fraîcheur… qui ont alors fini par se compenser ! Ce mois de mars 2021 se termine alors quasiment à l’équilibre, avec une anomalie de +0.2°C par rapport à la moyenne de référence 1981-2010 (et même légèrement dans le négatif au regard des moyennes 1991-2020 qui feront bientôt office de référence, avec -0.2°C).

 

Les écarts à la moyenne sont alors relativement faibles sur l’ensemble des régions, avec une fourchette s’étalant de -0.6°C à Romorantin, jusqu’à +1.1°C à Bourg-Saint-Maurice sur notre panel (cette dernière station étant la seule à obtenir une anomalie supérieure à 1°C°). Certaines villes sont même parfaitement à l’équilibre : c’est le cas de Angers, Charleville-Mézières, Dijon, La Roche-sur-Yon, Metz, Montélimar, Montpellier, Nevers, Saint-Dizier ou encore Grenoble … Pour Paris, l'anomalie est légèrement positive (+0.5°C).

 

 

Après des mois de décembre et janvier exceptionnellement arrosés (respectivement +57% et +43%), la fin de l’hiver avait marqué un début de retournement de situation avec des conditions plus sèches (-17%). Ce bouleversement s’est très largement confirmé en ce mois de mars 2021 qui s’est avéré particulièrement sec : avec une anomalie atteignant -53% sur notre panel de stations, il s'agit du 8e mois de mars le plus sec depuis 1959. Le record étant toujours détenu par le mois de mars 1961 avec déficit supérieur à 80%.

Graphique : Météo-France (cumul national agrégé de 35.7mm et anomalie de -48% sur l'indicateur Météo-France)

 

Les seules véritables précipitations ont été observées lors de la reprise temporaire d’un flux d’origine océanique au début de la seconde décade (>>). Le reste du temps, les conditions anticycloniques ont dominé, avec un vent continental sec (>>).

Aucune station de notre panel n’a réussi à dépasser sa norme mensuelle, seules deux stations ont réussi à s’approcher de l’équilibre (-1% à Nancy et Bourg-Saint-Maurice). Si le déficit est compris entre -15 et -30% dans l’Est et le Nord-Est, il dépasse les -60% sur tout l’Ouest et le Sud de la France. Près de la méditerranée, les pluies ont même été quasi-absentes (-88% à Marignane, -89% à Hyères et Saint-Auban, et jusqu’à -94% du côté de Nîmes).

 

Ceci se traduit par des cumuls très faibles voire insignifiants. Sur les ¾ de la France, la barre des 30mm n’a pas été atteinte. Près de la grande bleue, il n’est parfois pas tombé plus de 5mm (seulement 5mm récoltés à Hyères et Montpellier, 4mm à Marseille-Marignane, 3mm sur Nîmes, et même 1mm à Tende dans les Alpes-Maritimes).

 

La région Grand-Est, la Franche-Comté ou encore les contreforts Alpins s’en sortent moins péniblement avec 50 à 80mm selon les villes : 53mm à St-Dizier, 59mm à Luxeuil et Nancy, 62mm à Besançon, et un maximum sur notre panel de 79mm à Bourg-Saint-Maurice. Sur le réseau Météo-France, le maximum est de 189mm au lac d'Alfeld (Haut-Rhin), l'un des rares postes à avoir dépassé 100mm ce mois-ci.

 

Du côté de Paris, nous n'avons pu récolter que 37mm au parc Montsouris.

 

 

Des conditions peu perturbés, globalement anticycloniques... Ceci rime généralement avec la présence du soleil, notamment à l'approche du printemps. Et en effet, l'ensoleillement a été particulièrement généreux lors de ce mois de mars 2021 avec un excédent national de +27% sur notre panel de stations.

 

Dans la moitié Nord, l'excédent y dépasse de manière quasi-généralisée les +30%. Mais c'est dans le quart Nord-Ouest où le mois écoulé a été bien plus remarquablement lumineux qu'à l'accoutumée, avec +40% voire même +50% d'excédent entre les Pays de la Loire et les Hauts-de-France, en passant par la Normandie, l'Ile-de-France ainsi que l'Est de la Bretagne (+51% au Mans et à Nantes, +52% à Angers, +53% à Rennes, +55% au Touquet et jusqu'à +56% à Caen). Pour Paris, l'excédent a atteint +45% au parc Montsouris.

 

Plus l'on se dirige vers le Sud, plus les écarts à la moyennes se retrouvent réduits, compris entre 0 et +20% en Occitanie, PACA, et sud de la Nouvelle-Aquitaine. Si certaines villes ont tout juste atteint leur norme (+3% à Tarbes, +1% à Perpignan et Marignane), seule une station de notre panel est en déficit : il s'agit de Saint-Girons avec -7%.

 

Malgré un écart à la moyenne moins marqué que sur la moitié Nord, les régions Méditerranéennes ont, comme la plupart du temps, pu profiter le plus longtemps du soleil au cours de ce mois de mars avec plus de 240 heures cumulés (jusqu'à 250h à Montpellier, 253h à Embrun et même 261h à Saint-Auban pour le maximum de notre panel).

 

Toutefois, les écarts entre le Sud-Est et le reste du pays étaient limités. Dans la plupart des régions, la durée totale d'insolation était globalement comprise entre 180 et 220h (187h à Paris, 200h à Bordeaux, 213h à Nantes).

 

Certaines villes ont pourtant un bilan moins glorieux, notamment sur le nord de la Bretagne ainsi que sur le Cotentin : 158h à Cherbourg, 149h à St-Brieuc et 142h à Brest pour le minimum du panel.

 

 

RÉCAPITULATIF :

 

* PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Grenoble - Saint-Geoirs, Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Cherbourg, Hyères, Lille,  Metz, Romorantin, Rouen.

 

Absence temporaire de données :
Saint-Etienne

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.