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Froid, gel et giboulées de neige : le retour de l'hiver se confirme après Pâques

Après une séquence véritablement estivale en toute fin du mois de mars, ponctuée par des records de chaleur par centaines (>>), une chute des températures radicale s'est produite dès le vendredi 2 avril.

 

Alors que nous étions placés dans un flux de Sud à Sud-Ouest, les centres d'action ont évolué sensiblement avec la mise en place d'un flux de Nord apportant de l'air davantage de saison en provenance de Scandinavie (voire même un peu frais en raison du vent sensible). Les températures ont alors perdu parfois plus de 10°C sur certaines régions en l'espace de 24 heures.

Situation générale observée le 1er et le 3 avril 2021 - ECMWF

 

 

Températures maximales observées les 1er, 2 et 3 avril 2021 - Météo-Villes

 

 

Mais cette première baisse sensible du thermomètre n'était qu'une première étape vers le retour de conditions encore plus hivernales ! En effet, à partir de ce lundi de Pâques, nous allons subir une seconde chute des températures, cette fois-ci encore plus importante. Entre une vaste barrière anticyclonique sur l'Atlantique, et un système dépressionnaire étendue sur la Scandinavie, c'est un véritable boulevard qui est laissé à l'air froid, qui va finir par débouler en vitesse grand V en provenance directe du Groenland : une situation parfaite de "coulée Arctique".

Situation générale prévue le 06 avril 2021 - ECMWF

 

Température à 850hPa (1500m d'altitude) - animation du 3 au 6 avril 2021 - modèle GFS via ScottDuncanWX

 

 

Alors que nous battions des records en série mercredi dernier avec des niveaux plus de 12°C au dessus de la moyenne, nous devrions être à l'inverse 8 à 12°C sous les valeurs de saison ce mercredi... Par endroit, la chute pourrait atteindre plus de 20°C en l'espace d'une semaine.

Anomalie de température - comparaison 31 mars et 7 avril 2021 - Modèle GFS via WxCharts

 

 

Si les températures seront fraîches durant les après-midi (peinant à dépasser les 10°C sur la plupart des régions, notamment de la moitié Nord), les matinées seront même véritablement glaciales pour la saison. Les gelées devraient faire leur apparition sur la partie Nord de la France dès ce mardi, avant de s'étendre à la quasi-totalité du pays entre mercredi et jeudi. Elles seront même parfois fortes, certaines villes de plaine étant susceptibles de descendre sous les -5°C ! Seul le littoral Méditerranéen, le Cotentin ainsi que le Finistère pourraient y échapper...

Températures minimales prévues du 6 au 9 avril 2021 - Cartes WeatherOnline

 

 

Les Saints de Glace n'intervenant qu'au mois de mai, il n'est pas rare d'observer des gelées au début du mois d'avril. Néanmoins, la chaleur des derniers jours a fortement accéléré l'éveil de la végétation, qui se retrouve désormais très vulnérable au froid et au gel. Avec de telles gelées prévues durant plusieurs jours, cet épisode de froid s'annonce comme potentiellement catastrophique pour toutes les cultures selon de nombreux spécialistes en agroclimatologie.

Carte du risque de dégâts du au gel entre le 6 et le 8 avril - Serge Zaka (agroclimatologue)

 

 

Autre élément plus secondaire, cette descente froide devrait s'accompagner d'un peu d'humidité. L'arrivée de cet air froid devrait se matérialiser par le passage d'un front sur les régions du Nord puis de l'Est durant ce lundi de Pâques. A l'arrière, quelques petites giboulées devraient circuler entre mardi et mercredi sur un grand quart nord-Est.

 

Sous les giboulées les plus fortes, les températures pourraient s'abaisser assez sensiblement pour obtenir une neige seule (le risque se montre plus important sur les collines Normandes, en Franche-Comté, Lorraine mais également dans les vallées Alpines). Sur le relief (Vosges, Jura, Massif-Central, Alpes), une couche de plusieurs centimètres sera observable jusqu'à basse altitude.

Risque de neige et de giboulées du 5 au 7 avril - Météo-Villes

 

Pour la suite, la fiabilité devient plus médiocre. Si la douceur pourrait tenter de refaire surface dans la moitié Sud, l'air frais voire froid pourrait résister dans la moitié Nord. Au contact de ces deux masses d'air, l'humidité pourrait être omniprésente le week-end prochain... avec un nouveau risque de neige jusqu'à très basse altitude, et des quantités très importantes sur les Alpes.

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.