Chaque année à l'approche de l'été, les regards se tournent vers l'Atlantique Nord, théâtre d'un certains nombre d'ouragans parfois dévastateurs. Sur ce bassin, la saison débute d'après le calendrier de l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) à la date du 1er juin et se termine au 30 novembre. Le pic d’activité est généralement entrevu autour des mois d’août et de septembre.
Or, une première tempête subtropicale nommée ANA a circulé près des Bermudes, entre le 22 et le 24 mai dernier, plusieurs jours avant les dates officielles du début de saison. Ce système n'a donc touché aucune terre et n'a pas présenté de sévérité particulière (s'étant rapidement affaibli).
Tempête subtropicale Ana près des Bermudes - 23 mai 2021 - Satellite Terra
Ce première système assez hâtif pour la saison pose question sur l'activité cyclonique de la saison à venir... après une saison 2020 historique : 30 systèmes nommés (battant le record historique de l'année 2005 et ses 28 systèmes nommés), utilisation de l'alphabet Grec pour la seconde fois de l'histoire (après 2005) car l'ensemble des noms prévus ayant été utilisés (ici jusqu'à l'ouragan Iota), 10 ouragans dont 7 majeurs (de catégorie 3 et plus).
L'ouragan Laura (août 2020) avait été le plus dévastateur de la saison (14 milliards de $ de dégâts) tandis que l'ouragan Etat (novembre 2020) avait été le plus meurtrier (près de 300 morts et disparus en Amérique Centrale).
Trajectoire des systèmes cycloniques (tempêtes tropicales / ouragans) sur l'Atlantique Nord - saison 2020 - Creative Commons / Wikipedia
Ouragan Laura à l'approche des côtes du Texas et de Louisiane - 26 août 2020 - Satellite SUOMI NPP
Qu'en sera -t-il pour cette saison 2021 ? A l’instar des prévisions saisonnières en Europe (>>), il est également possible d’établir des tendances plusieurs mois à l’avance pour déterminer l’activité cyclonique à venir. Selon les modélisations et statistiques les plus récentes, la saison des ouragans à venir dans le bassin Atlantique Nord pourrait se montrer une nouvelle fois plus que la moyenne, sans pour autant atteindre l'activité de la saison dernière.
Selon les prévisions effectuées par l’université d’Etat du Colorado (CSU) le 8 avril dernier, nous pourrions observer jusqu’à 17 tempêtes tropicales dont 8 ouragans (catégorie 1 et +), et même 4 ouragans majeurs (catégories 3 et +) pour cette année 2021 sur l'Atlantique Nord.
Des valeurs supérieures par rapport à la climatologie (entre 1981-2010 : 12.1 tempêtes, 6.4 ouragans dont 2.7 ouragans majeurs).
Probabilité du nombre d'ouragans (en %) pour la saison 2021 (en rouge) par rapport à la moyenne climatologique 1950-2010 (en bleu) - CSU
Lecture : probabilité de 50% d'avoir 8 ouragans en 2021 (rouge) alors que l’occurrence moyenne sur la période 1950-2010 est de seulement 20% (bleu). Conclusion : prévision d'une saison plus active.
Très récemment (le 20 mai dernier), la NOAA (Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique) a émis une prévision confirmant cette tendance d’une saison plus active qu’à l’accoutumée (probabilité de 60% d'avoir une saison active, contre 30% proche de la normale, et 10% moins active). Le nombre de tempêtes nommées serait compris entre 13 et 20 (normale 12.1), et le nombre d’ouragans serait au nombre de 6 à 10 (normale 6.4). Quant aux ouragans majeurs (cat.3 et +), il serait compris entre 3 et 5 (normale 2.7).
Prévision d'activité cyclonique dans l'Atlantique Nord en 2021 - NOAA
Plusieurs facteurs permettent d'établir et de comprendre cette tendance d'une saison active pour l'année 2021 :
Anomalie de température de surface de l'eau (en °C) prévue en septembre 2021 sur la partie tropicale de l'océan Pacifique Est / comparaison multi-modèles - Bureau Australien de Météorologie
Attention, il est important de comprendre que ces chiffres de tendance saisonnière d'activité cyclonique sont basés sur des modèles statistiques et dynamiques, et ne sont donc pas des chiffres précis. En outre, ces prévisions ne permettent pas de prévoir précisément où ces tempêtes frapperont dans le bassin Atlantique. Il faut se rappeler que ces prévisions sont basées sur le principe que les conditions océaniques et atmosphériques mondiales qui ont précédé lors des précédentes années fournissent des informations significatives sur les tendances des saisons futures.
NB : Voici la liste des noms des futures tempêtes tropicales et ouragans prédéfinis pour le bassin Atlantique lors de la saison 2021. Pour comprendre et connaître la liste des noms de cyclone pour l'ensemble de la planète, n'hésitez pas à consulter notre article dédié >>
Nom des systèmes cycloniques tropicaux de l'Atlantique Nord pour la saison 2021 - NOAA
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Notre ville de GENEVE
Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)
Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.
L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.
Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.