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Juin 2024 a mis fin à 28 mois plus chauds que la normale

Même si le déficit est infime, c'est la première fois depuis janvier 2022 que la moyenne des températures en France n'atteint pas tout à fait la normale. Il existe toutefois des disparités temporelles et régionales.

 

Fin d'une série de 28 mois sans déficit thermique

Thermiquement parlant, la France vient de vivre son deuxième mois consécutif conforme aux normales. Cependant, une distinction peut être faite entre le mois de mai 2024 qui avait terminé avec une anomalie de +0,1°C et le mois de juin 2024, qui s'achève avec un infime déficit de -0,04°C. Bien que ce déficit soit insignifiant, il s'agit tout de même de la première valeur sous le 0 depuis les -0,5°C du mois de janvier 2022. En d'autres termes, la série de 28 mois consécutifs sans aucune anomalie mensuelle négative en France vient de s'achever (sur la base des normales 1991-2020).

Anomalies thermiques mensuelles en France de janvier 2022 à juin 2024 - via Serge Zaka @SergeZaka https://x.com/SergeZaka

 

 

C'est le nord-ouest de la France qui a le plus contribué à mettre fin à cette série. Dans ces régions, le déficit mensuel atteint généralement -0,5 à -1°C tandis que le reste de la France a plutôt enregistré des températures de saison en moyenne sur les 30 jours du mois. Un léger excédent est même noté dans certaines villes du sud et de l'est, comme Strasbourg avec +0,6°C. C'est en Corse qu'il a fait le plus chaud avec un écart aux normales de +1,3°C à Ajaccio.

Anomalies thermiques par ville au mois de juin 2024 (arrondies au dixième) - Météo Villes

 

 

Première quinzaine beaucoup plus fraîche que la seconde

Si juin 2024 a mis fin aux 28 mois sans déficit thermique, c'est en grande partie lié à sa première quinzaine. En effet, celle-ci avait été marquée par des températures inférieures aux normales sur la quasi-totalité de la France. Si quelques journées estivales avaient été observées au sud, cela n'avait pas du tout été le cas au nord où le déficit sur 15 jours avait atteint -1 à -2°C, voire moins près des frontières du nord. Sur la première quinzaine de juin 2024, la moyenne des températures maximales à Lille n'avait même pas atteint 19°C.

Écart à la normale des températures du 1er au 15 juin 2024 - JMA

 

 

Le graphique ci-dessous est sans appel. C'est bien la première quinzaine qui a tiré la moyenne vers le bas, particulièrement la semaine du 10 au 16 juin 2024 où les températures ont été nettement inférieures aux normales. À l'inverse, la deuxième quinzaine de juin fut globalement plus chaude que la normale, particulièrement en fin de mois avec quelques journées marquées par une forte chaleur jusqu'en Bretagne et dans le nord du pays.

Écart à la normale des températures en France au mois de juin 2024 - Météo France

 

 

Un ressenti faussé par le manque de soleil et la pluie

Comme depuis plusieurs mois, nous avons l'impression que les températures sont plus basses qu'elles ne le sont réellement à cause de multiples facteurs. Parmi eux, l'ensoleillement qui manque sur de nombreuses régions depuis l'automne dernier. Durant ce mois de juin 2024, le déficit national d'ensoleillement fut de -15% mais avec des disparités régionales notables. Malgré un temps frais, le soleil s'est montré plutôt généreux en allant vers la Bretagne. En revanche, l'ensoleillement fut pauvre dans le sud et l'est, particulièrement de l'Auvergne au Jura et aux Alpes où le déficit atteint -20 à -25% en moyenne.

Écart à la normale de l'ensoleillement en France au mois de juin 2024 - Météo France

 

 

En plus du manque de soleil, un temps fréquemment perturbé a rythmé ce mois de juin 2024. À échelle nationale, l'excédent pluviométrique est de +20%, malgré des disparités régionales. C'est sur une large bande centrale de la France, de l'océan aux reliefs de l'est, que les pluies ont été les plus copieuses. Le mois a notamment été marqué par plusieurs vagues pluvio-orageuses virulentes, responsables d'inondations dans plusieurs régions. Ce temps trop peu ensoleillé et souvent humide a contribué à renforcer l'impression de mauvais temps de juin, malgré un bilan thermique finalement dans les normes.

Graves inondations à Poissons (52) en soirée du samedi 29 juin 2024 - SDIS52

 

Nous publierons notre traditionnel bilan mensuel complet du mois de juin 2024 dans les prochains jours.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
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Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.