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Nouveau coup de froid à venir ?

 

Si les températures rejoignent les normales de saison, les derniers scénarios envisagent un nouveau refroidissement pour la semaine du 6 au 12 février 2023. Le point sur les dernières modélisations.

 

 

Retour d'un flux continental froid ?

 

Après une seconde quinzaine de janvier 2023 dominée par le froid, les températures remontent ces dernières heures et renouent avec des valeurs proches des normales (voire légèrement excédentaires dans le nord). Cette hausse du thermomètre est liée à une influence océanique. Bien que mou, le flux est désormais orienté au secteur ouest car l'anticyclone est centré sur le proche-Atlantique et la péninsule ibérique. Ainsi, cette semaine sera dominée par un temps calme et plus ou moins nuageux sous des températures s'éloignant peu des normales.

 

Situation en semaine du 30 janvier au 5 février 2023 - Météo Villes

 

 

 

Cependant, le flux dominant pourrait évoluer la semaine prochaine. Si l'influence anticyclonique devrait se maintenir, de nombreux modèles envisagent l'extension des hautes pressions vers le nord-est de l'Europe, pouvant aboutir à un anticyclone scandinave. Dès lors, le flux redeviendrait continental en France durant la semaine du 6 au 12 février 2023. Un air plus froid pourrait alors nous concerner. La masse d'air pourrait aussi en profiter pour s'assécher avec moins de grisaille pour plus de soleil.

 

Situation envisagée en semaine du 6 au 12 février 2023 - Météo Villes

 

 

 

Ainsi, certains scénarios proposent un refroidissement sensible sur l'Europe de l'Ouest au cours de la semaine prochaine. C'est notamment le cas des dernières projections du modèle américain ci-dessous. Entre cette semaine et la suivante, les températures baisseraient sensiblement avec une température moyenne (faisant la moyenne entre minimale et maximale) qui pourrait devenir négative dans tout le nord, le centre et l'est de la France.

 

Modélisation de la température moyenne du 31 janvier au 7 février 2023 et du 8 au 15 janvier 2023 - via wxmaps.org

 

 

 

 

Des incertitudes encore notables

 

S'il est probable qu'un anticyclone s'établisse sur le nord-est de l'Europe la semaine prochaine, cela ne garantit pas un temps très froid sur la France. Il faut que cet anticyclone s'installe assez longtemps pour drainer l'air froid d'Europe de l'Est jusqu'à nos régions. Aussi, la présence d'anomalies dépressionnaires en Méditerranée peut favoriser l'advection d'air froid. Comme nous sommes encore à une échéance de 7 à 10 jours, les modèles divergent quant à l'ampleur de ce refroidissement. Si certains scénarios comme celui du modèle américain (à droite) envisagent un froid marqué, d'autres comme celui du modèle allemand (à gauche) ne voient pas vraiment le froid arriver jusqu'à notre pays.

 

Masses d'air à 1500m pour le mercredi 8 février 2023 selon les modèles allemand, européen & américain - via meteociel.fr

 

 

 

Au delà des incertitudes évidentes liées à l'échéance encore relativement importante, il faut aussi souligner que ces projections froides sont nouvelles et n'étaient absolument pas à l'ordre du jour jusqu'au week-end. D'ailleurs, elles entrent en contradiction avec les modélisations à long terme qui misaient sur un mois de février 2023 bien doux sur la France et le continent européen. La carte ci-dessous provient du modèle américain, actualisé ce 30 janvier 2023. Notons que le modèle européen est très semblable, proposant une anomalie douce similaire.

 

Anomalie thermique pour février 2023 en Europe selon le modèle américain - via NOAA

 

 

Il est donc beaucoup trop tôt pour parler d'éventuelle vague de froid. Cependant, il existe un réel potentiel de refroidissement sur la France pour la semaine du 6 au 12 février 2023. Nous vous recommandons de suivre régulièrement l'évolution de nos bulletins de prévisions >>>

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
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Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.