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Pourquoi les prévisions météo sont-elles aussi incertaines en ce moment ?

Que ce soit pour la dépression Frédérico ou les tendances à long terme, les prévisions météo sont très volatiles en ce moment. Comment expliquer ces hésitations dans les prévisions ?

 

Contre-performances des modèles Français

Tout d'abord, il est important de préciser que le creusement d'une dépression n'est jamais aisé à prévoir. Les modèles rencontrent souvent des difficultés à modéliser avec précision la trajectoire et l'intensité de ces dépressions. Cependant, il faut souligner que les performances récentes des modèles Français que sont AROME et ARPEGE ont été très décevantes. En l'occurrence, AROME (le modèle à mailles fines de Météo France) s'est largement trompé sur la trajectoire de la dépression Frédérico. Mercredi matin, il la faisait passer le long des côtes anglaises puis sur la Belgique. 24 heures plus tard, Frédérico est finalement passée entre le nord de la Bretagne et les Vosges, soit près de 300 kilomètres plus au sud.

Trajectoire de Frédérico vue par AROME au matin du 15 novembre et trajectoire réelle ce 16 novembre 2023 - Météo Villes

 

 

Or, une erreur de 300 kilomètres dans la position de la dépression à un jour de l'échéance a des conséquences notables. Mercredi matin, AROME envisageait un couloir de vent entre les côtes de la Manche et la Lorraine, frappant notamment l'Île-de-France. Finalement, ce couloir a circulé bien plus au sud, entre le sud de la Bretagne et le Massif Central en passant par les Pays de la Loire et le Centre mais sans toucher l'Île-de-France et encore moins le nord de l'hexagone. Les prévisions de fort coup de vent sur Paris ne se sont donc pas vérifiées du tout. Par ailleurs, les pluies les plus copieuses qui devaient initialement concerner le Nord-Pas-de-Calais ont plutôt circulé entre la Haute-Normandie et les Vosges. Tout a été décalé vers le sud.

Rafales maximales de Frédérico vues par AROME au matin du 15 novembre puis le 16 novembre 2023 à midi - via meteociel.fr

 

Si les modèles Français ont été défaillants sur cet épisode, ce n'est pas le cas de tous les modèles. En effet, les modèles allemand (ICON) ou anglais (UKMO) avaient très bien prévu la trajectoire et l'intensité de cette dépression Frédérico. De quoi souligner une fois de plus l'importance de prendre en considération les différents scénarios et de consulter régulièrement les mises à jour de nos prévisions. Nous pouvons toutefois regretter que nos modèles puissent être défaillants (même si ce n'est pas systématique).

 

 

Des tendances changeantes

Outre le fait que certains modèles aient eu beaucoup de mal à appréhender Frederico, vous êtes également nombreux à avoir remarqué que nos tendances à moyen et long terme sont très changeantes ces derniers temps. Cela s'explique notamment par le régime de temps actuel, qui est un régime de dorsales. Il se caractérise par des dorsales anticycloniques qui s'étendent épisodiquement vers nos régions et dont les modèles peinent à anticiper la portée. Or, l'extension de ces dorsales en provenance de l'anticyclone des Açores joue un rôle clé sur le temps sensible en France. En cas de dorsale imposante, nous pouvons nous retrouver sous un temps sec et un flux de sud-ouest doux. En revanche, une dorsale qui peine à s'élever peut placer notre pays en flux de nord-ouest plus frais et humide.

Schéma montrant les différents types de temps en France sous régime de dorsales – Météo Villes

 

 

C'est la raison pour laquelle les tendances sont aussi changeantes depuis quelques temps. À partir d'une semaine d'échéance, les scénarios partent littéralement dans tous les sens. Le graphique ci-dessous - qui représente les différentes modélisations de la pression atmosphérique à Paris jusqu'à la fin novembre - l'illustre parfaitement. Certains scénarios font grimper le baromètre à 1035 hPa quand d'autres plongent sous les 990 hPa. En considérant l'ensemble de ces projections, on constate qu'aucune tendance franche ne se dégage puisqu'il y a autant de scénarios agités que de scénarios calmes et de scénarios neutres. Autant dire que dégager une tendance fiable n'est pas chose aisée...

Différents scénarios de pression à Paris jusqu'à la fin du mois de novembre 2023 – via meteociel.fr

 

Notons que ces régimes de temps qui dégradent la fiabilité des prévisions météo à long terme ne sont absolument pas exceptionnels. Ils rappellent que la météo n'est pas une science exacte et qu'il est nécessaire de consulter régulièrement la mise à jour de nos prévisions.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.