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Quels phénomènes météorologiques pourront être observés par Thomas Pesquet depuis l’ISS ?

 

Le projet de construction de la Station Spatiale Internationale (ISS) fut lancé en 1983 par les Etats-Unis avant que son assemblage ne début en 1998, pour finir en 2011. Aujourd’hui, celle-ci est principalement utilisée pour des missions d’intérêt scientifique et est le seul objet en orbite à accueillir un équipage permanant.  

 

L’ISS est située à une orbite oscillant entre 360 et 400km de la terre et tourne autour de notre planète à plus de 28.000km/h, lui permettant d’en faire un tour complet en 90 minutes.

 

La Station Spatiale Internationale orbitant au-dessus de la Terre – via astropleiades

 

Thomas Pesquet effectue aujourd’hui sa seconde mission à bord de l’ISS et devrait rester à bord de la station jusqu’à la fin du mois d’octobre 2021. Durant cette mission, il aura l’occasion, comme lors de son dernier voyage, d’observer de nombreux phénomènes météorologiques se déroulant sur Terre.

 

 

Cyclones et tempêtes :

 

S’ils se montrent souvent destructeurs sur la terre ferme, ces phénomènes sont le plus souvent particulièrement impressionnants à observer depuis l’espace. Dans les prochaines semaines, l’astronaute français pourra déjà photographier la fin de la saison cyclonique entre océan indien, Océanie et Pacifique Sud, se déroulant en général de novembre à mai sur ces secteurs.

 

Cyclone Bansi dans l’océan indien vu depuis l’ISS le 11 janvier 2015 – NASA

 


Thomas Pesquet avait d’ailleurs pu observer le cyclone Debbie dans toute sa puissance depuis l’ISS entre le 23 mars et le 7 avril 2017. Ce puissant cyclone de catégorie 4 a frappé le Nord-Est de l’Australie et le Queensland durant cette période, entraînant la mort de 14 personnes et causant près de 3 milliards de dollars de dégâts.

 

Vue depuis l’ISS du cyclone Debbie au début du mois d’avril 2017 – Thomas Pesquet

 

Par la suite, son objectif pourra se tourner vers la saison cyclonique d’Atlantique Nord se déroulant en général entre juin et novembre avec un maximum d’intensité entre août et octobre. Cette dernière est prévue de nouveau plus active que la moyenne par les services de prévision, toutefois moins importante que celle qu’a connu la région durant l’année 2020.
 

L’ouragan Laura au-dessus de l’Atlantique le 25 août 2021 vu depuis l’ISS - NASA/Chris Cassidy

 

Dans les zones hors-tropicales, les tempêtes peuvent s’avérer également particulièrement impressionnantes, même depuis l’espace. Ce fut le cas par exemple le 10 janvier 2017 avec une dépression particulièrement bien formée au-dessus du Pacifique Sud.

 

Tempête extra tropicale au-dessus de l’océan au coucher du soleil le 10 janvier 2017 – Thomas Pesquet

 

Orages :

 

Les orages sont déjà particulièrement impressionnants depuis le sol mais peuvent l’être également depuis l’espace.

 

Chaque année, 32 millions d’éclairs frappent le sol dans le monde en moyenne, 88 000 par jour et entre 2000 et 5000 par seconde. Ceux-ci sont également visibles depuis la station spatiale sous la forme de flashs plus ou moins lumineux dans les nuages orageux. Un spectacle saisissant !

 

La Station Spatiale Internationale circule au-dessus de nombreux orages chaque jours – NASA

 

Il est également possible d’observer des phénomènes lumineux transitoires (TLE) depuis la station. Ces manifestations surviennent en effet au-dessus des orages entre la stratopshère et la ionosphère et sont issues de différences de charges entre les couches de l’atmopshère.

 

Schema des différents types de phénomènes lumineux transitoires – astrosurf

 

Ceux-ci peuvent être observés depuis la terre ferme lorsque les conditions le permettent, à savoir un ciel complètement dégagé autour des orages et une atmosphère limpide.

 

Sprites au-dessus de l’Est de la France le soir du 31 juillet 2017 – Stephane Vetter

 

Néanmoins, ils sont également remarquables depuis l’ISS et ont déjà pu être capturés par les scientifiques y séjournant. Des images importantes dans l’étude de ces phénomènes encore peu connus.

 

Gigantic Jet et sprites au-dessus du midwest américain le 10 aout 2015 – NASA

 

Outre les éclairs, les nuages orageux réservent également de magnifiques images aux yeux et objectifs des astronautes.

 

Orage supercellulaire au-dessus du Chili capturé depuis la Station Spatiale Internationale – NASA

 

L’astronaute français avait d’ailleurs déjà pu photographier l’un de ces impressionnants nuages orageux depuis l’ISS, une image très inhabituelle d'un cumulonimbus, vu du dessus.

 

Zoom sur un nuage d’orage le 22 janvier 2017 – Thomas Pesquet

 

L’étude des nuages et des orages depuis l’espace est d’ailleurs importante dans la compréhension de ces phénomènes. Couplés aux satellites, les scientifiques ont permis de grandes avancées dans l’étude des phénomènes météorologiques, des avancées qui permettent elles-mêmes d’améliorer la prévision de ces évènements.

 

 

Des nuages, encore des nuages :

 

Lorsque les phénomènes météorologiques les plus intenses ne sont pas au rendez-vous, il sera tout simplement possible pour Thomas Pesquet d’observer les différentes formations nuageuses s’offrant à lui depuis l’espace.


L’astronaute avait déjà pu photographier des nuages particuliers lors de sa dernière expédition, comme ce nuage lenticulaire au-dessus d’un sommet en Iran.

 

Nuage lenticulaire au-dessus d’un sommet montagneux en Iran le 31 décembre 2016 – Thomas Pesquet

 

Ces nuages possèdent une forme particulière, ressemblant à des soucoupes volantes et souvent confondus en tant que tel par le passé. Ceux-ci apparaissent lorsque le vent souffle fort en altitude dans une atmosphère assez humide. Lors du franchissement du relief, l’air adopte des mouvements ondulatoires et il arrive que les gouttelettes d’eau se condensent localement, formant ces nuages aux formes peu habituelles.

 

Exemple d’un nuage lenticulaire au-dessus du Mont Fuji au Japon – AFP

 

Ce ne sont pas les exemples qui manquent en termes de photographies impressionnantes de formations nuageuses depuis l’espace, nous pouvons également relever cette limite nuageuse marquée que l’astronaute français a pu capturer à la fin de l’année 2016.

 

Démarcation nuageuse nette au-dessus de plaines agricoles – Thomas Pesquet

 

 

D’autres phénomènes impressionnants à observer :

 

Les phénomènes météorologiques ne sont pas les seules manifestations intéressantes à observer depuis la Station Spatiale Internationale. Les astronautes de la mission Alpha pourront également profiter de nombreuses visions inhabituelles depuis la station comme par exemple des éruptions volcaniques :

 

Eruption du pic Sarytchev en 2009 sur l’île russe de Matoua vue depuis l’ISS – NASA

 

 

Des incendies que ce soit en Sibérie, particulièrement récurrents ces dernières années ou en Californie où la sécheresse de ces derniers mois laisse craindre une saison de nouveau très active :

 

Incendies en Sibérie capturés par l’équipage de l’ISS en 2020 – NASA

 

 

Ou encore de magnifiques aurores boréales, plus ou moins puissantes suivant l'intensité des vents et éruptions solaires :

 

Importantes aurores boréales observées depuis l’ISS – NASA

 

Pour se donner une idée de la vision qu'aura Thomas Pesquet à plus de 350km au-dessus de la Terre, un streaming en direct depuis l'ISS est disponible via ce lien >>

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
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Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.