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Retour à la normale après des printemps exceptionnels ?

Mars et avril humides en ce printemps 2023 :

Le printemps 2023 se montre globalement humide et changeant pour le moment sur notre pas avec des précipitations successives concernant la majorité de la France. Le mois de mars s'est en effet montré bien plus humide que la normale avec un excédent pluviométrique atteignant +43% à l'échelle du pays et une succession de perturbations touchant la majorité de la France, excepté les régions du Sud-Est.

Cet excédent pluviométrique fut accompagné de ce fait d'un déficit d'ensoleillement, atteignant -15% sur la France et se montrant plus franc sur le Nord et le Nord-Ouest. Toutefois, l'humidité et le manque de soleil ont été accompagnés d'un nouvel excédent thermique de +1,1°C même si l'impression générale ne fut pas véritablement très douce en raison du temps perturbé régulier.

Bilan climatique de Mars 2023 sur la France – Météo-Villes

 

Ce type de temps perturbé s'est ensuite prolongé durant la première moitié du mois d'avril avec la persistance de conditions humides (excepté près de la Méditerranée à nouveau) mais également plus rafraîchies, n'apportant donc pas une impression très printanière malgré le fait que cette saison soit déjà installé depuis plus d'un mois.

Cumuls de pluie et indicateur thermique sur la France du 1er au 17 avril 2023 – Via Météo60 et Infoclimat.fr

 

La seconde moitié du mois d'avril devrait s'avérer sensiblement moins perturbée sur notre pays avec encore quelques averses cette semaine entre le Nord et le Centre-Est notamment mais un temps plus sec plus au Sud. La dernière semaine du mois pourrait quant à elle présenter un contraste Nord/Sud au niveau de l'humidité sur le pays avec encore quelques perturbations possibles sur le Nord et le Nord-Ouest notamment, mais un temps plus sec en allant vers le Sud et la Méditerranée où la sécheresse ne cesse de s'accentuer.

 

Anomalies de précipitations sur la France pour les semaines du 17 au 23 avril et du 24 au 30 avril 2023 – ECMWF

 

Au niveau des températures, la fraîcheur devrait encore persister sur une large moitié Nord cette semaine mais un redoux sensible devrait ensuite s'opérer pour la fin du mois avec le retour de températures bien plus printanières sur la majorité de la France, voire même chaudes sur le Sud.

 

Anomalies de précipitations sur la France pour les semaines du 17 au 23 avril et du 24 au 30 avril 2023 – ECMWF

 

Jusqu'à maintenant, le printemps s'est donc montré assez humide et perturbé sur la France, donnant pour certains l'impression d'un printemps relativement « pourri », notamment en se référant aux années précédentes où ceux-ci s'étaient montrés particulièrement cléments.

 

En vérité, ce printemps 2023 se montre globalement classique sur notre pays. Cette saison marque en effet la transition entre entre l'hiver, plus froid et généralement plus humide et l'été, chaud et plus sec. Ainsi, il est normal d'observer des températures fluctuantes en fonction des semaines et des périodes encore bien perturbées, notamment durant les mois de mars et avril.

Pour rappel, les mois de mars, avril et mai sont statistiquement les plus humides de l'année entre le Sud-Ouest, le Massif Central, certains secteurs du Centre et le Nord-Est.

 

Mois le plus pluvieux de l'année en France en fonction des secteurs - Météo-France

 

L'impression de printemps maussade est donc en grande partie due aux années précédentes où cette même saison s'était avérée particulièrement clémente, douce et ensoleillée mais il est parfaitement normal que l'humidité soit encore récurrente entre avril et mars et que la douceur soit entrecoupée de périodes plus fraîches plus ou moins durables.

 

Ce retour à la normale pourrait d'ailleurs être lié au rétablissement d'El Niño à l'échelle de la planète après plusieurs années largement dominée par La Niña où les périodes anticycloniques et calmes se sont montrées exceptionnellement récurrentes et ce peut importe la saison. Cette hypothèse demande toutefois confirmation.  

 

Des printemps 2020, 2021 et 2022 trompeurs :

 

Le printemps 2020, marqué par la pandémie de Covid-19, avait été particulièrement clément sur notre pays avec une succession de périodes anticycloniques apportant un temps souvent sec et ensoleillé sur notre pays. Les précipitations avaient en effet été déficitaires de 8% sur la période et l'ensoleillement supérieur de 26% aux normales.

Outre ce temps calme et ensoleillé, les températures s'étaient également montrées bien douces dès le début du printemps avec un excédent thermique de +1,7°C, le mois d'avril avait d'ailleurs lourdement pesé dans la balance avec son excédent de +3°C, le 3ème mois d'avril le plus doux depuis 1900 sur notre pays. Au final, le printemps 2020 fut le deuxième plus chaud depuis le début des relevés en France. 

 

Bilan climatique du printemps 2020 sur la France – Météo-Villes

 

La tendance douce s'était inversée durant le printemps 2021 sur notre pays avec cette fois-ci un déficit thermique de -0,6°C sur la saison. Toutefois, celui-ci s'était également montré plus sec que la normale, notamment entre mars et avril qui s'étaient avérés globalement anticycloniques et très ensoleillés. Seul le mois de mai s'était montré bien plus humide et instable.

Du fait d'un soleil dominant largement durant les mois de mars et avril, l'impression printanière s'était installée très rapidement sur notre pays et ce malgré des températures sensiblement sous les moyennes.

Bilan climatique du printemps 2021 sur la France – Météo-Villes

 

Le printemps 2022 s'était quant à lui avéré comme le 3ème plus chaud et sec depuis le début des relevés météo sur notre pays avec un excédent thermique de +1,5°C, un déficit pluviométrique de -41% mais également un ensoleillement excédentaire de 19% aux normales. Ce printemps 2022 s'était donc avéré particulièrement clément sur notre pays avec un temps globalement calme, ensoleillé et surtout bien doux durant plusieurs semaines et ce dès le début de la saison.

Bilan climatique du printemps 2022 sur la France – Météo-Villes

 

Ces 3 dernières années avaient donc observées des printemps atypiques par rapport aux normales, notamment en 2020 et 2022 avec des saisons printanières particulièrement clémentes, douces et largement ensoleillées, contrastant donc avec cette première moitié de printemps 2023 où les pluies se montrent récurrentes, les températures fluctuent plus régulièrement et le soleil est loin de dominer.

Ces anomalies ne sont toutefois pas véritablement représentatives de la saison printanière qui reste une saison de transition durant laquelle il est parfaitement normal que le temps soit changeant, tantôt perturbé, tantôt plus doux ou tantôt plus calme. 

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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