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Une sécheresse est-elle encore possible cet été ?

Des sols humides et des nappes aux niveaux satisfaisants

Le printemps débute sur notre pays après un hiver relativement contrasté en terme de précipitations. Si le mois de décembre s'est montré majoritairement anticyclonique avec un déficit de 30% en terme de pluies à l'échelle de la France, janvier fut au contraire très humide avec un excédent pluviométrique atteignant +56%, suivi par un mois de février sensiblement déficitaire avec des périodes anticycloniques devenant de nouveau plus récurrentes.

Au final, la pluviométrie de cet hiver 2024/2025 fut dans les normes en France avec une anomalie de précipitations atteignant +2% à l'échelle du pays. C'est notamment sur un grand quart Nord-Est ainsi que sur le Sud du Massif Central que les pluies furent les plus abondantes et fréquentes, se montrant toutefois plus timorées sur le Sud-Ouest ainsi que sur une partie du Sud-Est.

Anomalies de précipitations sur la France durant l'hiver 2024/2025 – Météo-Villes
 

En mars, la situation fut également contrastée. Si le temps s'est montré majoritairement sec sur le Nord du pays, le Sud fut au contraire bien plus soumis à des pluies régulières et parfois fortes, notamment les régions situées du Sud du Massif Central au Sud des Alpes où les cumuls sont parfois très importants depuis le début du mois.

Cumuls de précipitations du 1er au 24 mars 2025 sur la France – Via meteo60.fr
 

Ainsi, à la fin de la saison de recharge, l'état des nappes phréatiques est également assez contrasté à l'échelle de la France. Même si la majorité des nappes souterraines observent des niveaux dans les normes ou au-dessus, on note tout de même que les niveaux sont à la baisse sur certaines régions, notamment près du Massif Central, sur une partie du Nord-Est et près des Pyrénées.

État des nappes phréatiques en France au 22 mars 2025 – Info-sécheresse
 

Dans tous les cas, la situation reste largement satisfaisante sur la majorité du pays malgré des précipitations hétérogènes ces derniers mois. Les nappes présentent en effet des niveaux plus qu'acceptables à l'échelle de la France pour une fin de saison de recharge grâce notamment à une année 2024 exceptionnellement humide. Petit bémol cependant du côté du Roussillon où les précipitations sont trop déficitaires depuis maintenant plusieurs années.

Au niveau des cours d'eau, la situation est plus que satisfaisante puisque la quasi totalité des cours d'eau français présentent des niveaux au-dessus de la moyenne, une très bonne nouvelle avant le début de la saison chaude.

État des cours d'eau sur la France au 23 mars 2025 – via Info-sécheresse
 

Un risque de sécheresse cet été ?

À la fin de la saison de recharge, la situation est donc bonne sur notre pays en surface comme en profondeur et ce malgré un temps plus régulièrement sec ces dernières semaines par rapport à ce que nous avons pu connaître l'année dernière.

Nous entamons donc le printemps de la meilleure des manières sur la plupart des régions, mais il conviendra toutefois de surveiller l'évolution du temps pour les prochaines semaines. En effet, si les périodes anticycloniques se font trop récurrentes avant l'été et que les températures s'orientent trop vite vers le chaud, la situation pourrait vite devenir plus à risque en terme de sécheresse avant l'été.
 

Pour le moment, les principaux modèles de prévisions saisonnières envisagent des mois d'avril, mai et juin majoritairement humides à l'échelle de la France, ce qui laisse envisager une instabilité très récurrente durant le printemps avec des précipitations globalement excédentaires


 

Anomalies de précipitations sur l'Europe pour les mois d'avril, mai et juin – Modèles CFS et ECMWF

 

Ainsi, avec des niveaux de nappes déjà très satisfaisants en ce début de printemps et des prévisions restant globalement humides sur notre pays pour le reste du printemps, le risque de sécheresse semble assez limité pour cet été à l'échelle du pays. Il conviendra toutefois de suivre la situation régions par régions dans les prochaines semaines, le risque de sécheresse pouvant s'accentuer de façon plus localisée comme c'est le cas actuellement près des Pyrénées ou en Bourgogne.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.