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Chronique 1909

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1909

 

Repères historiques

24 février : crise dans les Balkans
6 avril : l’explorateur américain Robert Edwin Peary atteint le pôle nord
11 juin : un tremblement de terre détruit 5 villages en Provence (60 morts)
25 juillet : Louis Blériot traverse la Manche

 

Principaux évènements climatiques de l'année 1909 : Vague de froid, neige, été pourri, orages

 

 

Début janvier 1909 (Pour plus de détails sur la vague de froid de janvier 1909, CLIQUEZ ICI): froid glacial - la température atteint -25° à Mouthe (Doubs), -21° à Nancy, -14° à Lyon.

 

 

Du 25 février au 17 mars 1909 : une vague de froid tardive sévit sur tout la France - le 4 mars 1909, on enregistre -11° à Clermont-Ferrand, -10° à Besançon et -7° à Dunkerque - 15 à 20 cm de neige recouvrent Paris et sa banlieue.

 


Concours de ski dans le parc de Saint-Cloud lors de la vague de froid de mars 1909


Porquerolles sous la neige et la vague de froid - le 24 février 1909




Vague de froid de février 1909 - Après les chutes de neige exceptionnelles du 24 février 1909 à Porquerolles (83) et St-Raphaël (83)



Abondantes chutes de neige du 5 mars 1909 à Rouen





Abondantes chutes de neige et vague de froid de début mars 1909 à Paris


Coupure de presse sur la neige et la vague de froid de mars 1909

 

 

Fin avril 1909 : des orages et une chaleur hors saison concernent tout le pays - le 25 avril 1909, Hem (nord) est sinistrée par la grêle : des grêlons de 2cm cassent les files téléphoniques et les vitres alors qu’il tombe 89mm de pluie en 50 minutes (l’équivalent d’un mois et demi de précipitations).

 

 

Début mai 1909 : la température chute considérablement pour atteindre des records - il gèle partout, y compris sur la Côte d’Azur - les vignes souffrent énormément - il neige parfois abondamment le 1er mai 1909, notamment du Nord-Pas-de-Calais à l'Alsace.

 


11 juin 1909 : un tremblement de terre détruit 5 villages en Provence (60 morts)


Tremblement de terre en Provence : l'église est éventrée de Vernègues. Tremblement de terre du 11 juin 1909 en Provence - bilan : 46 morts et 250 blessés. L'ampleur des dégâts matériels fut considérable puisque 3 000 constructions furent endommagées. C'est le tremblement de terre de magnitude la plus élevée enregistré en France métropolitaine depuis celui de Roquebillière en 1654. Il fut également ressenti dans les départements du Gard, du Vaucluse, des Alpes-de-Haute-Provence et du Var. Ce séisme de magnitude 6,2 sur l'échelle de Richter entraîna d'importants dégâts et destructions au sein des villes de Salon-de-Provence, Vernègues, Lambesc, Saint-Cannat, Rognes dans le massif de la Trévaresse en Provence (Bouches-du-Rhône) et Montpellier dans l'Hérault.



Tremblement de terre sud de la France

 

 

Juin 1909 : exceptionnellement frais - on note même quelques flocons de neige fondante à Châteaudun (Eure et Loire) dans la journée du 12 juin 1909
- une violente tempête sévie en Manche et sur le littoral atlantique le 23 juin 1909.

 

 

Juillet 1909 : toujours aussi frais et extrêmement pluvieux - entre le 6 et le 11 juillet 1909, il tombe l’équivalent d’un mois de précipitations dans le nord du pays et des inondations se produisent dans l’est - à Paris, la moyenne des température est inférieure à celle de juin et la valeur maximale sur l’ensemble du mois n’est que de 25°, soit la plus faible depuis 1 siècle.

 


L'été pourri de 1909…


Début août 1909 : après une première moitié d'été très maussade, la chaleur s'abat sur la France.




Une vague de chaleur d'août 1909 à Paris après des semaines de temps pourri

 

 

8 août 1909 : de très violents orages provoquent des dégâts sur tout le littoral de l’Atlantique - l’eau envahit les rues de Lorient où d’énormes grêlons sont observés.

 

 

Les 18 et 21 août 1909 : des tempêtes d’automne traversent le nord de la France et provoquent des dégâts matériels - le 21 août, il pleut sans discontinuer pendant plus de 16h à Paris où la température ne dépasse pas 16°.

 


Une tempête hors saison !

 

 

28 octobre 1909 : une très profonde dépression traverse l’ouest du pays et provoque de très importants dégâts aux Sables-d’Olonne (Vendée) - la mer envahit également plusieurs kilomètres de littoraux près d’Isigny sur mer (Calvados).

 

 

Du 19 au 25 novembre 1909 : vague de froid très précoce - de la neige est même signalée sur la Côte d’Azur le le 24 novembre
où les cultures florales sont compromises.

 

 

Décembre 1909 : les pluies sont très abondantes sur toute la France et les nappes phréatiques sont saturées, d'où les inondations catastrophiques de janvier 1910. 

 

 

Du 1er au 4 décembre 1909, 3 tempêtes balayent la moitié Nord de la France.

Celle de la nuit du 2 au 3 décembre 1909 provoque la morts de plusieurs personnes et de nombreux dégâts matériels, notamment en Ile-de-France. Toitures, cheminées, clochers d’églises sont détruits dans plusieurs régions et de nombreux arbres sont déracinés. Des rivières sont en crue et débordent, notamment dans le Finistère, la Vendée, ou jusque dans l’Yonne. Les trains sont également touchés, subissant des retards importants, les vents violents provoquant même un déraillement à Vannes. La navigation maritime est fortement perturbée, on recense plusieurs naufrages et une dizaine de marins noyés. Ces tempêtes frappent durement les pays voisins de la France. En Angleterre, les dégâts matériels sont énormes et les désastres en mer très importants. Les naufrages de deux bateaux à vapeur causent la mort de près de 70 personnes. En Allemagne, la côte est sévèrement touchée et une cinquantaine de personnes périssent également en mer.

 

Les effets de la tempête de la nuit des 2 et 3 décembre 1909 à Paris

 

Trajectoire des dépressions qui ont provoqué les 3 tempêtes des 1er, 2 et 4 décembre 1909 - carte Meteo-France

 

Carte météo originale de la tempête du 3 décembre 1909

 

Carte météo redessinée  de la tempête du 3 décembre 1909

 

 

Les 22 et 23 décembre 1909 : une douceur exceptionnelle envahit tout le pays - on mesure 24° à Perpignan et Bagnières de Bigorre, 18° à Clermont-Ferrand et 16° à Paris. Ces températures exceptionnelles sont liées à la présence de plusieurs tempêtes qui propulsent l'air subtropical jusque sur nos régions. 

 



Violents orages du 23 décembre 1909 en Rhône-Alpes

 

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1909

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.