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Chronique 1952

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1952

Repères historiques de l'année 1952

16 mars 1952 : le village de Tignes est sacrifié
1er mai 1952 : Cannes proclame Gérard Philippe dans « Fanfan la Tulipe »
26 mai 1952 : la RDA construit le rideau de fer
24 juin 1952 : la ligne de chemin de fer Paris-Lyon est électrifiée
3 août 1952 : ouverture des jeux olympiques d’Helsinki
4 novembre 1952 : Eisenhower est élu président des Etats-Unis

5 au 9 décembre 1952 : le pire épisode de smog à Londres - 12 000 morts !

 

Évènements météo marquants de l’année 1952 : importantes inondations dans le Sud-ouest entre fin janvier et début février, un torrent de boue dévale sur Menton le 24 avril, canicule fin juin et début juillet, ex-cyclone tropical et ouragan fin septembre, neige en novembre, grosse tempête en décembre, smog à Londres en décembre.

 

26 janvier 1952 : il neige sur presque tout le pays et ces chutes de neige sont suivies de très fortes gelées dans la matinée du 28 janvier 1952
- on relève -12° à Lille, Alençon, -15° à Nevers et -16° à Clermont-Ferrand.

 

Fin janvier à début février 1952  : le Sud-ouest du pays est en proie à de graves inondations - cette tragédie devient une catastrophe nationale, comparable à ce qu’a connu cette région en 1875 et en 1930. Ces inondations de février 1952 seront même qualifiées de "crue du siècle" dans certains secteurs comme l'Adour.


Les inondations de fin janvier et début février 1952  dans le Sud-ouest. 

 

Crue historique de l'Adour au début du mois de février 1952

 

Inondation dans le Sud-Ouest, le 8 février 1952

 

Du 27 au 31 mars 1952 : très grand contraste de température entre les régions situées au nord de la Seine où il neige avec des températures proches de 0° et la Loire où le thermomètre affiche près de 20° - la neige descend jusque sur l’Orléanais le 1er avril.

 

24 avril 1952 : un orage d'une exceptionnelle violence éclate à Menton et provoque une avalanche de boue, détruisant 23 maisons - on déplore 12 morts.

 


Inondations à Menton après le terrible orage du 24 avril 1952

 

Du 29 juin au 6 juillet : une vague de chaleur exceptionnelle concerne toute la France - des records sont battus le 1er juillet où les températures dépassent 35° sur quasiment toutes les régions - on enregistre 38° à Rouen et Paris, 39° à Nevers, 40° à Auxerre et Lyon, et 41° à Vichy.

 

Vague de chaleur de juillet 1952  au Champ de mars (pieds de la Tour Eiffel), à Paris

 


Les quais de Seine transformés en plage - canicule de juillet 1952

 


A Paris, pendant la vague de chaleur de juillet 1952. 


Une chute spectaculaire des températures se produit dans le nord-ouest au cours de la journée du 3 juillet 1952 où l’on relève environ 15° alors qu’il faisait 38° la veille (soit une baisse de 23° en 24h !).

Contraste thermique très important entre les régions du Nord-ouest et le reste de la France le 3 juillet 1952

 

Les 27 et 30 septembre : deux anciens cyclones traversent la France et engendrent des vents extrêmement violents de la tourraine au nord-est - les dégâts sont considérables notamment dans le Poitou et au sud des Pays de la Loire - des maisons sont détruites - les vents atteignent 180 km/h à Tours, 140 km/h à Bourges, 135 km/h à Brétigny (Essonne) et 115 km/h à Orléans.

 

La première tempête du 27 septembre 1952 touche notamment le quart Sud-ouest de la France.

 



La 2eme violente tempête des 29 septembre et 30 septembre 1952 à (18h puis 6) touche les régions de l'Ouest et du Nord.

 

Violente tempête du 30 septembre 1952 à 12h

 


Tempête du 30 septembre 1952 - Dramatiques inondations liées aux submersions marine sur la côte atlantique

 

Nuit du 6 au 7 novembre 1952 : les vents se déchaînent pour la troisième fois - ce véritable ouragan provoque de gros dégâts dans tout le nord du pays - les rafales atteignent 165 km/h à Brétigny (Essonne) et au Havre, 135 km/h à Lille et 130 km/h à Paris.

 

Tempête de la nuit du 6 au 7 novembre 1952

 

Du 17 au 20 novembre 1952 : des chutes de neige parfois abondantes et précoces pour la saison blanchissent une bonne partie de la France, notamment la région parisienne.





Les joies de la neige en novembre 1952 à Paris



La neige à Paris en novembre 1952









Abondantes chutes de neige à Paris, en novembre 1952

 

Vague de froid et neige novembre 1952 - évolution de la température et des précipitations à Paris

 

5 au 9 décembre 1952 : Des conditions anticycloniques persistantes associées à un froid marqué plaquent des polluants atmosphériques durant 5 jours sur la région de Londres qui connait son le pire épisode de smog. Ce fléau aurait provoqué la mort de 12 000 personnes ! Lire notre article sur le smog de Londres en décembre 1952

Le smog du 5 au 9 décembre 1952 aurait provoqué la mort de 12 000 personnes à Londres !!

 

Les conditions anticycloniques persistantes à l'origine de l'épisode meurtrier de smog du 5 au 9 décembre 1952 à Londres

Persistent high pressure conditions triggered the deadly smog episode of December 5-9, 1952 in London

 

Tempête de la nuit du 12 au 13 décembre 1952 : le 4eme ouragan de l'automne ravage de nouveau toutes les régions s’étendant sur un axe Pays de la Loire / Nord-est. Dans un contexte perturbé une dépression atlantique se dirige sur la France en se renforçant. Elle se transforme en tempête, puis traverse la France en une douzaine d’heures. Les dégâts sont une fois de plus considérables - les rafales de vents atteignent des valeurs records avec 184 km/h à Tours, 170 km/h à Belfort, 166 km/h à Langres (Bourgogne), 150 km/h à la Tour Eiffel, 145 km/h à Metz et 130 km/h à Angers - on ne compte plus les arbres déracinés, les toitures envolées et les automobiles retournées - les blessés sont nombreux mais aucune victime n’est à déplorer. Les pluies qui tombent lors de cette tempête sont parfois très importantes (souvent 20 à 40 mm en 24h et plus de 100 mm dans l'Aubrac). Après les inondations du début du mois de février 1952, le Sud-ouest est de nouveau en proie à la montée des eaux. Bordeaux est notamment inondée par la Garonne.

 

Vitesses de vent maximales enregistrées au cours de la tempête de la nuit des 12 et 13 décembre 1952

 

Cumuls de pluie enregistrés au cours de la tempête de la nuit des 12 et 13 décembre 1952

 

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1952

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.