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Chronique 1953

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1953

Repères historiques de l'année 1953

5 mars 1953 : mort de Staline
29 mai 1953: Hillary atteint l’Everest
2 juin 1953 : couronnement d’Elisabeth II à Londres
26 juillet 1953 : Louison Bobet, remporte le Tour de France
Août 1953 : grève générale la plus importante depuis 1936 en France
23 décembre 1953: René Coty est élu président de la République

 

Évènements météo marquants de l’année 1953 :  Neige en janvier, abondantes chutes de neige en montagne en février, tempête fin janvier et inondations historiques au Pays-Bas, année très sèche, décembre 1953 très doux.

 

Nuit de la St Sylvestre 1953 : une tempête de neige paralyse les régions du nord-ouest, y compris Paris qui, au matin du 1er janvier 1953, se retrouvent sous un épais tapis blanc.

Paris sous le neige, le 1er janvier 1953

 

Du 6 au 8 janvier 1953 (article sur la neige et le froid de janvier 1953, CLIQUEZ ICI): de nouvelles chutes de neige concernent notamment le sud-ouest - le 9 janvier 1953 au matin, les gelées sont parfois très fortes avec un minimum de -16° à Alençon et -10° à Rouen, Chartres, Orléans et Tours.



7 et 8 janvier 1953 : il neige jusque sur la côte Varoise

 

Nuit du 30 au 31 janvier 1953 : un très brutal coup de vent balaye tout le nord-ouest de l’Europe - on enregistre des rafales à 160 km/h à Reims, 150 km/h à Cormeilles en Vexin (nord de Paris) , 130 km/h à Rouen et 125 km/h à Paris.

Cette tempête d’une rare violence provoque des vagues gigantesques en Mer du nord, coïncide malheureusement avec un fort coefficient de marée et détruit des digues à l’Est de l’Angleterre, dans les Flandres françaises et belges ainsi que la côte néerlandaise. Il s’en suit une catastrophe sans précédent - l’eau englouti d’immenses surfaces - 200 000 personnes sont évacuées - on compte entre 2500 et 3200 morts en Grande Bretagne et aux Pays-Bas - l’Europe entière est sous le choc.

 

Tempête de la nuit du 31 janvier au 1er février 1953 - analyse météo

 

Tempête de la nuit du 31 janvier au 1er février 1953 - rafales de vent maximales mesurées

 

 

Les inondations côtières autour de la Mer du Nord du début du mois de février 1953

 

Inondations de 1953 aux Pays-Bas : Extrait de la une d'un quotidien du Nord de la France au lendemain de la catastrophe

 

 

Inondations de 1953 aux Pays-Bas : La une du journal Paris-Match

 

Zones touchées par les inondations côtières autour de la Mer du Nord au début du mois de février 1953

 



Inondations historiques de janvier - février 1953 aux Pays-Bas - Stavenisse : Une ville néerlandaise engloutie après la tempête en mer du Nord

 

Les inondations de février 1953 aux Pays-Bas - De nombreuses habitations sont détruites.

 

Les inondations de février 1953 aux Pays-Bas - de nombreuses lignes de chemin de fer sont à reconstruire.

 

Les inondations de février 1953 aux Pays-Bas - l'étendue des dégâts est historique !

 

Les inondations de février 1953 aux Pays-Bas - l'étendue des dégâts est historique !

 

Après cette tempête mémorable à l'origine des inondations autour de la Mer du Nord (notamment aux Pays-Bas), une descente froide très instable occasionne des chutes de neige historiques sur les reliefs de l'Est de la France (notamment les Vosges et le Jura) entre le 2 février 1953, puis du 10 au 12 février 1953.

 

La descente d'air froid instable du 2 février 1953 avec neige abondante dans l'Est

 

Tempête du 10 décembre 1953 occasionnant des chutes de neige supplémentaires dans l’Est




Février 1953 : Durant plus d’une semaine, les chutes de neige sont très abondantes sur les Vosges et le Jura



Chutes de neige record de février 1953 dans les Vosges - Ces photos ont été prises à Corcieux (photo Albert Valentin), à 15 km au nord de Gerardmer (Vosges)




Chutes de neige record de février 1953 dans les Vosges - Ces photos ont été prises à Corcieux (photo Albert Valentin), à 15 km au nord de Gerardmer (Vosges)




Chutes de neige record de février 1953 dans les Vosges - A Gérardmer, on atteint 1,10m à la mi-février.

 

8 février 1953 : de fortes gelées ont lieu sur la moitié nord, après d'importantes chutes de neige - le thermomètre affiche -21° à Luxeuil les bains (aux pieds des Vosges), -18° à Strasbourg, -16° à Limoges et -13° à Alençon.

 

Le froid polaire dans l'Est le 8 février 1953

 

Mars 1953 est très sec - certaines villes comme Paris n’enregistrent pas la moindre goutte de pluie.

 

Du 8 au 13 mai 1953 : de fortes gelées causent des dégâts considérables dans les vignobles du nord-est et du Beaujolais - le 11 mai, on mesure des températures de -6 à -7° dans la plaine du Forez (près de Roanne) et -4° à Nancy ainsi qu’à Nevers.



Gelées tardives du 12 mai 1953

 

Pentecôte 1953 : les températures atteignent tout à coup des valeurs records mais cette « poussée de chaleur » est très éphémère.

 

Du 28 mai au 5 juin 1953 : le temps est de nouveau exceptionnellement froid - à Londres, le couronnement de la reine d’Angleterre a lieu dans des conditions météo épouvantables - d’une façon générale, ce temps presque hivernal se poursuit jusqu’au 20 juin - de terribles inondations ont lieu en Franche Comté et en Bourgogne.

 

Le 2 juin 1953, le couronnement d’Élisabeth II (reine d’Angleterre) à Londres, se déroule sous une pluie battante et un froid record !

 

Froid tardif de la fin du mois de mai et du début du mois de juin 1953




Inondations de juin 1953 en Franche-Comté - ici à Vesoul (88)

 

30 juin 1953 : un orage d'une exceptionnelle violence s’abat sur l'Ouest de Paris où il tombe jusqu'à 92 mm en 24h au Champ de Mars, 90 mm à Passy, 68 mm à Auteuil, 62 mm à Bagatelle !

Cumuls de pluie en 24h lors de l'orage du 30 juin 1953 à Paris

 

Juillet 1953 est marqué par un impressionnant défilé de zones de mauvais temps - les températures dépassent rarement 22° - le 1er juillet 1953, de très violents orages provoquent des inondations à Paris et à Rennes - des gelées blanches sont même observées en Normandie et en Bourgogne dans la matinée du 11 juillet 1953.

 


Violent orage à Paris le 1er juillet 1953

 

12 août 1953 : seule journée de chaleur de l’été - il fait 35° sur le Poitou et la Touraine, 34° en région parisienne.

 

Début décembre 1953 : important épisode Cévenole et inondations, notamment dans l'Hérault.

 

Inondations et crue du début du mois de décembre 1953 dans les Cévennes

 

21 et 22 septembre 1953 : une tempête coïncidant avec de fortes marées d’équinoxe provoque d’importants dégâts sur les côtes - de nombreuses digues sont détruites, notamment en Normandie.

 


Violente tempête du 21 septembre 1953 à Saint-Malo


Du 7 novembre 1953 au 25 décembre 1953, un énorme blocage anticyclonique concerne l'Europe occidentale avec un temps sec, souvent ensoleillé et de plus en plus doux. Le flux de Sud qui se met en place en décembre 1953 engendre des remontées d'air doux en provenance d'Espagne. Par conséquent, les températures dépasse de 2°C les normales. 

 

Évolution des précipitations quotidiennes à Paris entre le 1er novembre 1953 et le 31 décembre 1953 - météo climat

A l'exception de quelques bruines ou faibles pluies, le temps reste quasiment sec du 6 novembre 1953 au 24 décembre 1953 !

 

Évolution des températures quotidiennes à Paris entre le 1er et le 31 décembre 1953 - météo climat

Les températures dépassent régulièrement 11°C durant la première partie du mois de décembre 1953.

 

 

Au cours de cette période très sèche et anticyclonique, un épisode cévenol se produit entre le 6 et le 9 décembre 1953. Au total sur les 3 jours, il tombe 755 mm à Combes et 425 mm à Roquebrun.

 

Cumuls de pluie du 6 au 9 décembre 1953 dans l'Hérault

 

Températures quotidiennes à Paris-Montsouris durant l'année 1953 - météo climat

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1953

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.