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Chronique 2004 - De Janvier à Mars

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2004

 

Évènements météo marquants de janvier à mars 2004

 

 

Le mois de janvier 2004 est particulièrement pluvieux sur les trois-quarts du pays. Des crues décennales à cinquantenaires se produisent dans le Loir-et-Cher, la Sarthe et la Meurthe-et-Moselle.

 

 

1er janvier 2004 : des chutes de neige se produisent sur les trois-quarts de la France, avant un redoux par l’ouest. On mesure généralement 3 à 5cm, un peu plus dans l’est - ensuite, le froid résiste près des frontières du nord et du nord-est avec des températures de -18° à Charleville-Mézières.

 

 

12 et 13 janvier 2004 (dans une moindre mesure) : une tempête se produit entre la Loire et la Seine le 12 janvier 2004 - les vents dépassent parfois 100 km/h, y compris dans le nord-est (126 km/h à la Pointe du Raz, 130 km/h au Cap de la Hève,126 km/h à Septsarges - Meuse - 1 mort écrasé par un arbre dans le Val-d’Oise, 1 mort en Indre-et-Loire. En Bretagne, une grue s'écrase près de Saint Brieuc, 5000 foyers sont privés d’électricité entre Carhaix et Guingamp avec quelques toitures endommagées et des chutes d’arbres. Il tombe jusqu'à 180 mm en 2 jours à St-Jacques-des-Blats (Cantal). Des campings, collèges et habitations riveraines sont envahis par 80 cm d’eau dans la vallée de la Cère. Un 4X4 est emporté par le courant gonflé d’un ruisseau et la galerie marchande de la station du Lioran est envahie par l’eau et la boue.

Notez qu'un 3eme épisode de vents violents a lieu dans l'après-midi du 14 janvier 2004

 

Tempête des 12 et 13 janvier 2004 - cartes des vents maxi

 

Analyse météo de la tempête du 12 janvier 2004

 

La tempête du 13 janvier 2004 est plus marquée en Corse : on relève 184 km/h au Cap Corse et 173 km/h dans le port de Bastia (Haute-Corse), mais aussi 162 km/h à Conca (Corse-du-Sud). On déplore une disparition en mer, un camion semi-remorque est renversé dans le port de Bastia dans la nuit du 12 au 13 janvier 2004. Des feux de forêts ont lieu en Balagne. Effet de foehn en Corse orientale avec des  températures exceptionnellement élevées pour un mois de janvier : 25°C à Bastia avec une températures minimale de 17°C.

 

 

22 et 23 janvier 2004 : Après 3 semaines déjà très pluvieuses, de fortes pluies se produisent entre les 22 et 23 janvier 2004 dans le Sud-ouest et provoquent d’importantes inondations. Une coulée de boue se produit sur la route d’Arreau (65) et sur la route de la Mongie (65) - des routes et des campings inondées.

 

 

26 janvier 2004 : une dépression 980 hpa traverse les Pays de la Loire et le Centre - des chutes de neige se produisent en Bretagne, Normandie, IDF, Picardie et dans le nord-est. On mesure 2 à 5cm en banlieue parisienne mais la neige ne tient pas à Paris. L’épaisseur maximale est mesurée dans l’Orne avec 12cm. Les vents atteignent 125 km/h à l’Ile de Ré.

27 janvier 2004 : les retours de nord, provoqués par le décalage de la dépression engendrent des chutes de neige jusque dans Paris où les toits sont blancs.

Nuit du 28 au 29 janvier 2004 : de très fortes averses de neige balayent tout le Nord et le Nord-est du pays - un orage de neige est même signalé en Région parisienne où il tombe 2 à 5 cm en quelques minutes. Cet épisode de temps froid, humide et neigeux se termine le vendredi 30 janvier 2004. Au lever du jour, la température descend à -16° au Puy, -11° à Grenoble, -10° à Ambérieu et Chambéry. A la fin de l’épisode, les 2/3 de la France sont recouvertes de neige et l’on mesure une vingtaine de centimètres en Lorraine et 25 à 30 cm dans le territoire de Belfort.



Neige fin janvier 2004 : Le département de la Manche de nouveau sous plusieurs dizaines de centimètres de neige - La plage de St-Gilles-Croix-de-Vie (85) - photo Loïc (meteouest.com)

 

 

Du 1er au 5 février 2004 : après une semaine froide et enneigée, une hausse spectaculaire de la température de 10 à 20° se produit au cours du week-end du 31 janvier au 1er février. Les 3, 4 et 5 février 2004, les températures dépassent 15° sur les trois-quarts de la France. On atteint 18° au nord de la Bretagne et 22° sur le Pays-Basque. Des records sont battus un peu partout. Cette douceur, associée à un temps ensoleillé fait planer un air vraiment printanier et certaines plages de la façade Atlantique sont de nouveau fréquentées. Du sable en suspension dans l’air est observé le 5 février.

 

 

21 février 2004: un vent violent souffle sur les côtes méditerranéennes avec des rafales à 122km/h sur la côte varoise. Ces vents violents sont accompagnés de sable du Sahara et les rues de Marseille et de Bastia sont ocres. De la neige marron tombe sur une partie des Alpes. Les températures atteignent des niveaux très élevés avec 23° à Ajaccio et 18° à Chambéry.

 

 

23 février 2004 : Des chutes de neige se produisent sur le nord de la région Rhône-Alpes, la Bourgogne, la Franche Comté et le sud de l’Alsace - d’une façon générale, il tombe 1 à 5cm en plaine, notamment vers Lyon où l’on comptabilise 130 km de bouchons. Des flocons voltigent également sur la moitié nord de la France. Un séisme de 5 sur l?échelle de Richter est ressenti entre Lyon et Strasbourg - l’épicentre se trouve dans le Doubs et Besançon se retrouve dans le noir. 27 février 2004: une petite dépression provoque d’abondantes chutes de neige en Bretagne et dans une moindre mesure sur toute la façade atlantique et une partie des régions du sud-ouest. L’épaisseur de neige atteint facilement 10 à 15cm sur le Morbihan, les Côtes d’Armor et l’Ile et Vilaine avec des pointes à 35/40cm dans l’intérieur Dans le détail :- 5 à 15 cm dans la Manche (localement 15 à 25 cm). - 15 à 20 cm sur l’Est des Côtes d’Armor. - 20 cm à Dinan et 15 cm à Dinard en Ille-et-Vilaine. - 10 à 20 cm dans le Morbihan (jusqu’à 50 cm dans les Landes de Lanvaux). - 15 cm au Pornic, 10 cm à St Nazaire en Loire Atlantique. - 6 cm à Noirmoutier et 5 cm à St Gilles Croix de Vie en Vendée. - 3 à 5 cm du Nord de l’Aquitaine aux Charentes et au Lot ( localement 10 cm sur les hauteurs).



Le Morbihan sous 30 à 50 cm de neige à la fin du mois de février 2004

 



Autour du 10 mars 2004 : les températures descendent très bas - les températures maximales atteignent seulement 0 à 4° sur le nord, le nord-est et la partie centrale du pays. Le 11 mars 2004, il ne fait pas plus de 0 à 5° sur toutes les régions situées au nord de la Loire.

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2004

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.