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Chronique 2004 - D'Octobre à Décembre

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 2004

 

Évènements météo marquants d'octobre à décembre 2004

 

 

4 octobre 2004 : Retour temporaire de l’été - un flux de sud-ouest fait grimper les températures au-delà de 30° dans le sud-ouest (34° à Mont-de-Marsan et Pau) et au delà de 25° sur les 2 / 3 de la France il fait par exemple 27° à Orly, 28° à Bourges et 30° à St Etienne.

 

 

16 et 17 octobre 2004 : Une descente froide provoque des chutes de neige jusqu’à environ 900 à 1000 m sur les Vosges et le Jura, et 1200 m sur les Alpes et le Massif-Central. Cet air froid est immédiatement suivi d’un réchauffement brutal dans la journée du 19 et surtout le 20 octobre : Un très puissant flux de sud-ouest perturbé provoque de violents orages sur un axe allant du Poitou-Charente au Centre, Ile de France et Champagne-Ardenne. De très violentes averses ont notamment lieu en région parisienne où des coupures de courant sont observées. La température atteint 22° sous les nuages à Paris, 24° à Poitiers, 27° à Bordeaux et 29° à Dax. Dans la journée, une tempête se déclenche dans l’ouest. Une grue se renverse en Loire Atlantique, tuant une adolescente.

 

 

24 octobre 2004 : les températures atteignent des niveaux très élevés sur toute la partie sud et est du pays - il fait particulièrement chaud sur le Pays-Basque avec un maximum de 30°5 à Pau.

 

 

25 octobre 2004 : des pluies diluviennes et inondations se produisent dans la soirée sur les Cévennes, la vallée du Rhône et le Dauphiné - 1 mort.

 

 

5 novembre 2004 : La commune de Milhaud à 7km au SO de Nîmes fût particulièrement touchée, entraînant l’évacuation à titre préventif de 200 élèves d’une école maternelle ainsi que des inondations dans certains quartiers. Par ailleurs, le "plan particulier de mise en sécurité” a été mis en place immédiatement au lycée de Milhaud. Les 1000 élèves ont été retenus dans les étages de l’établissement, mais n’ont pas été évacués. Certains enfants ont été récupérés par leurs parents. Les autres ont été transportés par les pompiers vers un centre socioculturel où ils ont reçu un repas chaud. Deux autres écoles ont été évacuées à Eymargues et à Aubord, au sud et au sud-ouest de Nîmes. Les fortes précipitations ont entraîné de légères inondations dans une vingtaine d’habitations de quartiers situés hors du centre ville, à proximité du ruisseau de la Pondre, qui a débordé en certains points. L’eau a atteint des hauteurs de 20 à 80 cm. Les pompiers sont intervenus une soixantaine de fois, la plupart du temps pour dégager des automobilistes pris par les flots. Aucune victime n’a été signalée. Plus de 2600 clients ont été privés d’électricité à la suite des intempéries.

 

 

Du 8 au 11 novembre 2004 : des chutes de neige concernent temporairement l’Alsace, la Lorraine, le Limousin et surtout les Pyrénées - toute la partie sud de l’Allemagne ainsi que le plateau Lorrain sont recouverts d’une couche de 1 à 5 cm (davantage sur certaines parties d’Allemagne) - il tombe par ailleurs entre 30 et 70 cm au-dessus de 800 m sur les Pyrénées.

 

 

13 novembre 2004 : le mistral et la tramontane se déchaînent dans le Gard, les Bouches du Rhône, le Vaucluse, l’Ardèche, la Drôme, les Pyrénées Orientales et l’Aude - une alerte orange est déclenchée dans ces départements - certains TGV sont arrêtés - des arbres sont déracinés - les rafales atteignent 141 km/h au Mont Aigoual, 133 km/h au Cap Béar, 128 km/h à Arles et 107 km/h à Oranges.

 

 

17 décembre 2004 : une dépression 980 hpa passe rapidement sur le Nord Pas de Calais puis les Ardennes et la Lorraine - les rafales dépassent 100 km/h sur toutes les régions situées au nord de la Seine  : 148 km/h à Abbeville (Somme), 139 km/h à Chauny (Aisne), 133 km/h au Havre (Seine-Maritime) - 2 victime à Paris (une femme écrasée par un arbre dans le 16eme - Neuf chutes d’arbres sont comptabilisées par les pompiers à Paris même) - 5 autres victimes sur les autres départements (7 morts au total en France) - les dégâts sont très importants - nombreux arbres arrachés - 400 000 foyers privés d’électricité - trafic SNCF et aérien interrompu (notamment à Orly). Dans la Manche, on dénombre 321 interventions sur le terrain (câbles électriques, arbres abattus, toitures arrachées), 30 000 clients d’EDF sont privés de courant. La CD902 est coupée pendant 3 heures entre Anneville-en-Saire et Barfleur. Une personne décède des suites d’une crise cardiaque liée aux intempéries.

 

Tempête du 17 décembre 2004 : analyses météo



Tempête du 17 décembre 2004 : Paris dans la tourmente (la plus violente tempête depuis celle du 26 décembre 1999).



Un arbre écrase une voiture dans le 16eme arrondissement de Paris

 

 

Tempête du 17 décembre 2004 en Normandie et en Ile-de-France

 

 

Tempête du 17 décembre 2004 - vent maxi et indice de sévérité

 

 

18 décembre 2004 : le mistral se déchaîne entre La Ciotat et St-Tropez, les vents maxi ont atteint 161 km/h au Cap Cepet, 137 km/h à Toulon, 122 km/h à l’Ile du Levant et au Castellet, 98 km/h à Besse sur Issole et Cuers, 91 km/h à Hyères. Quelques arbres n’ont pas résisté à la tempête et de nombreuses décorations de Noël se sont envolées.


La tempête de mistral du 18 décembre 2004

 

 

19 décembre 2004 : Brusque chute des températures au passage d’un centre dépressionnaire sur le nord de la France - à Paris, le thermomètre passe de 12° à 6h30 à 6° à 7h - le froid envahit toute la moitié nord dans l’après-midi - neige au nord de l’Alsace et de la Lorraine (3 à 7 cm).

 

 

20 décembre 2004 : fortes gelées accompagnées d’un vent soutenu - la température atteint localement -11° à Mulhouse - le plan froid est déclenché dans 35 départements.

 

 

21 décembre 2004 : de faibles chutes de neige se produisent sur une bonne moitié ouest , excepté la Bretagne et la façade atlantique - une fine pellicule blanchit Paris et sa proche banlieue - il fait jusqu’à -12° à Mulhouse.

 

 

22 décembre 2004 : Une perturbation arrive dans l’air froid et provoque de la neige ou des pluies verglaçantes en Champagne , Bourgogne, Franche Comté et Alsace-Lorraine.

 

 

25 et 26 décembre 2004 : Une perturbation stationne sur toutes les régions de l’est - de l’air froid s’infiltre et provoque d’abondantes chutes de neige au-dessus de 300 à 500 m d’altitude en région Rhône-Alpes - de fortes averses de neige sont également signalées sur le nord de la Bretagne et sur une partie des côtes Normandes - la tramontane et le mistral dépassent largement les 100 km/h dans la journée du 26 décembre.

 

 

28 décembre 2004 : De fortes chutes de neige se produisent brutalement sur toute la partie Est de La France (de la Seine et Marne à la Provence) - il tombe 10cm en 2 heures dans la région Rhône-Alpes et d’importants problèmes de circulation sont signalés sur le nord de la vallée du Rhône.

 

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 2004

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.