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Chronique 2005 - De Janvier à Mars

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2005

 

Évènements météo marquants de janvier à mars 2005

 

 

8 janvier 2005 : une dépression passe sous le courant jet et se creuse très rapidement au dessus de l’Irlande, du nord de l’Angleterre et de la mer du nord. Les rafales de vent atteignent 150 à 195 km/h au nord de l’Angleterre, 170 à 180 km/h en mer du nord, au nord de l’Allemagne, au Danemark et au sud de la Suède où 405 000 foyers sont privés d’électricité. Les côtes de la Manche (françaises) et les Pays-Bas sont touchés dans une moindre mesure. Les rafales atteignent 115 km/h à Boulogne sur mer. On compte 14 morts sur tout le nord-ouest et le nord de l’Europe.

 

La tempête du 8 janvier 2005 sur la partie Nord de l'Europe (donc le Nord de la France) - vent à 1500 m d'altitude et analyse isobares de la situation

 

 

Du 23 au 30 janvier 2005 : froid et neige


Nuit du 22 au 23 janvier 2005 : une dépression se forme sur la Normandie - dans l’occlusion, les pluies sont très fortes jusqu’à l’Ile de France où des chutes de neige apparaissent en milieu de nuit. Au petit matin, l’air froid progresse et les flocons tombent de la Normandie à la Franche Comté mais ne tiennent que rarement au sol (seulement 1 à 2 cm dans l’Eure, les plateaux d’IDF et les département plus à l’est. Pluie et neige dans Paris).

A partir du 23 janvier 2005 : le froid en provenance de Scandinavie, s’impose sur toute la France.

Le 24 janvier 2005 , des averses de neige touchent les 3/4 du pays, y compris la région de Nice. La neige tient au sol dans l’est, la région Midi-Pyrénées, la Normandie et le Nord Pas de Calais (1 à 5 cm).

Cette vague de froid persiste jusqu'au vendredi 28 janvier 2005 dans le nord-ouest (journée au cours de laquelle ont lieu des chutes de neige un peu partout, notamment dans le sud-ouest) et jusqu’à la fin du mois janvier 2005 sur les régions du sud et de l’est. Ces régions sont d’ailleurs beaucoup plus touchées que le nord-ouest, si l’on excepte la Normandie et le Nord Pas de Calais où des averses à répétition finissent par former une couche de 5 à 15 cm d’épaisseur.

Le 29 janvier 2005 , la région de Nice est de nouveau touchée par des averses de neige. Le 30 janvier 2005 , tout le nord-est de la Corse est blanc; on mesure 15 cm à Bastia.

 

L'invasion froide de Russie de la fin du mois de janvier 2005 - analyse météo

 


Du 13 au 18 février 2005 : nouvelle période de temps froid. Très violentes averses de grêle sur les régions du nord (notamment Paris).

De 13 février 2005 , d’abondantes chutes de neige se produisent en montagne durant cette période (elles viennent s’ajouter à celles de la fin janvier). D’énormes congères bloquent les routes des plateaux du Massif Central (notamment en Haute Loire et dans le Cantal). Il neige également en Bourgogne, région Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées.

 

La deuxième invasion froide de Russie à la mi-février 2005 - analyse météo

 

 

Le 15 février 2005 , une très violente tempête se produit au large de la Corse et un paquebot menace de chavirer près de la Sardaigne. Il faut noter que le mistral et la tramontane n’en finissent pas de souffler depuis des semaines et la neige se fait très rare sur le sud des Alpes, contrairement à tous les autres massifs. Enfin, le froid est très étendu en Europe mais pas très intense (contrairement au début du mois de février où la température descend à -35° en Roumanie).

 

 

Du 20 février 2005 au 4 mars 2005 : 3eme invasion d’air froid.


Nombreux problèmes de circulation en Bourgogne, région Rhône-Alpes et Auvergne où la couche de neige devient impressionnante. Nombreuses averses de neige un peu partout. Il neige jusqu’à Cannes.


Le dimanche 20 février 2005 au soir (15cm à la Turbie).
Le 22 février 2005 , il neige jusque sur la baie des anges où l’on mesure plusieurs centimètres.
Le 23 février 2005 au matin: une petite limite neigeuse descend sur l’Ile-de-France et se réactive au contacte de l’îlot de chaleur. Il tombe entre 4 et 8 cm sur Paris et la petite couronne (notamment la banlieue sud). On mesure 8cm de neige à Orly, 7cm à Paris-Montsouris.

 

Neige et froid - fin février 2005  : Les rues de Paris enneigées, dans la soirée du 22 février 2005 et la journée du 23 février 2005 - photos J.Pepinster

 

Le 24 février 2005 : une dépression accompagnée d’une perturbation neigeuse assez active, affecte le Nord Pas de Calais, puis la Picardie, l’ouest de l’Ile de France, la Normandie, la Bretagne et enfin, les Pays de la Loire et le Poitou-Charentes. Il ne tombe que 1 à 2cm en Ile de France mais 22cm à Abbeville et plus de 15cm sur le Perche.
Le 27 février 2005 :  un front neigeux traverse la moitié nord de la France dans la nuit (1 à 5cm selon les régions). Il est suivi d’air glacial renforcé par un vent de nord-est soutenu. La fin de la journée est particulièrement désagréable. Le 28 février: Les températures minimales atteignent -15° à Loxeville, -11° à Reims, Rodez, Mulhouse, -10° à Troyes, Strasbourg, Metz, Nancy, Colmar. Des chutes de neige se produisent sur la Côte d’Azur, le littoral varois et la région de Marseille (7cm à Brignoles). Il neige également sur une bonne partie de l’Espagne - par exemple à Barcelone, Grenade, région de Séville.
La matinée du 1er mars 2005  est glaciale. De nombreux records de froid tombent. Les anciens records ont parfois été pulvérisés, par exemple à Poitiers avec 5° plus froid que l’ancien record datant de 1971. A Châteauroux où les relevés datent de 1893, le record est également tombé avec -10°7 au lieu de -10°0 en 1965. En dehors des grandes stations, il a fait jusqu’à -24°9 à Morteau (Doubs) et -27°8 à Saugues (Haute-Loire, 940 mètres d’altitude). Il s’agit souvent des valeurs les plus basses observées sur nos régions depuis l’hiver 1996-97.
Le mercredi 2 mars 2005 , le froid commence à régresser mais très lentement (mini de -10° à Orange, -18°C à Le Puy, -12°C à Langres, -13°C à Luxeuil , -10°C à Mont-de-Marsan) une perturbation arrive sur le nord-ouest et il neige notamment sur le Nord Pas de Calais et la Picardie - la neige affecte la région parisienne dans la nuit du 2 au 3 où il tombe 2 à 4cm.
Le jeudi 3 mars 2005 , il neige assez abondamment en Normandie, Picardie et Nord Pas de Calais (12cm à Rouen, 11cm à Abbeville, 15cm sur les collines du Perche) - dans la matinée, une dépression se forme sur le Centre et de fortes chutes de neige affectent le sud et l’est de l’ile de France, la Beauce… on mesure 5 à 15cm en banlieue parisienne (notamment Versailles et Rambouillet) mais la neige fond dans Paris.
Le vendredi 4 mars 2005 , après une accalmie en matinée, une perturbation très active descend dans un flux de nord-nord-ouest jusque sur la Normandie, le Nord Pas de Calais, la Picardie, l’Ile de France puis les régions du centre et du nord-est. Il neige très abondamment sur le région parisienne entre 15h et 17h où il tombe entre 3 et 6cm en 2 heures. Cette neige est assez lourde car les températures sont proches de 0°.

Vague de froid fin février 2005 - Les invasion froides successives des 23 et 28 février 2005

 


Vague de froid début mars 2005  : L’effet des embruns du Lac Léman et de plusieurs jours de gel ininterrompu



Vague de froid et neige début mars 2005 :  La neige du 4 mars 2005 à Poissy (78) -  St-Quentin-en-Yvelines (78) au début du mois de mars 2005

 

Neige et froid du 3 mars 2005 - analyse météo  

 

 


Le 11 mars 2005 : une avalanche ensevelit 3 personnes à Ecole-en-Bauges (Savoie. Un autre skieur est également enseveli sous une autre avalanche à La Mongie (Hautes-Pyrénées). Ces coulées de neige font suite à plusieurs semaines de chutes de neige exceptionnelles et à un redoux progressif depuis quelques heures.

 

 

Du 14 au 21 mars 2005, le printemps arrive en force. On peut même parler d’un temps estival sur une grande moitié sud-ouest de la France (températures exceptionnelles pendant une semaine sur l’Aquitaine). Les journées sont très ensoleillées, sauf près de la Manche et sur la régions au nord de la Seine où les brouillards matinaux ont parfois du mal à se lever.


Le 15 mars 2005, il fait 22 à 25° sur la quart sud-ouest (25° à Mont de Marsan) et plus de 15° partout ailleurs.
La journée du 16 mars 2005, est sans doute la plus chaude, en moyenne sur le pays - on dépasse les 20° sur les 4/5 des régions avec 22° à Rouen, 23° à Paris, 24° à Brétigny, 25° à Bordeaux, 27° à Mont de Masan.
Le 17 mars 2005, en raison des brouillards très fréquents le matin, il fait un peu moins chaud au nord de la Loire avec des maxis de 13 à 18° (localement 21° à l'ouest de Paris) ; ailleurs il fait largement plus de 20° et 24 à 26° sur la quart sud-ouest (26° à Arcachon et Dax). Le 18 mars 2005, les brouillards ont de nouveau du mal à se dissiper au nord de la Loire (T° maxi de 10° à Abbeville); en revanche, l’été est toujours au rendez-vous au sud de la Loire avec plus de 20° (sauf près de la Méditerranée où l’on observe des entrées maritimes). Il fait 27° à Arcachon, 26° sur une bonne partie des landes.
Le 19 mars 2005, la chaleur revient en Bretagne avec 24° à Brest, 23° à Quimper et Lorient ainsi que Rennes. Les frontières du nord sont situées en limite de l’air froid qui concerne l’Europe du nord-est (il fait seulement 11° à Reims et St Quentin) alors qu’on enregistre 27° à Dax, Arcachon, Brive. Avec ces journées estivales, la sécheresse s’accentue un peu partout, notamment dans le sud-ouest où des alertes incendies sont lancées.
Le 20 mars 2005, il fait encore plus chaud avec des valeurs supérieures à 20° sur une large moitié ouest, jusqu’aux Alpes et même 26 à 28° dans le sud-ouest (28° à Mont-de-marsan).

 

Épisode de douceur du 15 au 20 mars 2005 - journée exceptionnellement douce du 23 mars 2005

 

 

Sécheresse du printemps 2005 : Depuis la fin de l’été 2004 ou le courant de l’automne 2004, les précipitations sont déficitaires dans la plupart des régions, notamment dans l’ouest et près de la Méditerranée (hormis le Roussillon). S’installe alors une sécheresse de plus en plus inquiétante car avant la saison chaude, les réserve en eau sont largement en dessous de la normale et l’arrivée de l’été fait craindre le pire s’il ne pleut pas davantage dans les prochains mois. 4 départements du Poitou-Charentes sont déjà concernés par des mesures sévères de consommation de l’eau.

 

La sécheresse du printemps 2005 dans le Poitou-Charentes

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2005

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
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Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.